Dix-sept personnes tuées sur un marché pendant la trêve humanitaire

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des soldats israéliens revenant d'une opération menée à Gaza, le 30 juillet 2014. (BAZ RATNER / REUTERS)

L'Etat hébreu a annoncé mercredi, peu après 13h30 (heure de Paris), qu'il respecterait un cessez-le-feu de 14 heures à 18 heures.

Ce qu'il faut savoir

Israël avait annoncé une nouvelle trêve, à effet immédiat. Mais à l'issue de cette journée, au moins 100 Palestiniens ont péri dans la bande de Gaza, l'une des journées les plus sanglantes depuis le début du conflit le 8 juillet. Quelques heures avant l'annonce d'un cessez-le-feu, de 13h30 et 18 heures, les frappes de l'artillerie israélienne s'étaient intensifiées, notamment dans le camp de réfugiés de Jabaliya alors que le bilan de l'opération israélienne dépasse les 1 200 morts.

• 17 personnes tuées sur un marché pendant la trêve humanitaire. En dépit de la trève, l'armée israélienne a lancé des frappes à Gaza tuant 17 personnes sur un marché bondé, et ce quelques heures après avoir touché un refuge de l'ONU, tuant 16 personnes. 

• Trois soldats israéliens sont morts. Ils ont été tués dans les affrontements avec les combattants palestiniens à Gaza, portant à 56 le nombre de militaires tués, le bilan le plus lourd pour l'armée depuis sa guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.

Une trêve de quatre heures décrétée par Israël. L'armée israélienne a accepté une brève trêve de quatre heures, qui prendra donc fin à 18 heures (heure de Paris). L'annonce a été accueillie comme "sans valeur" par le mouvement islamiste palestinien Hamas, puisqu'elle ne concerne pas les zones de combats où l'armée est présente au sol.

Des roquettes découvertes dans une école de l'UNRWA. L'agence onusienne UNRWA a déclaré, mardi, avoir découvert une cache de roquettes dans l'une de ses écoles dans la bande de Gaza. Chris Gunness, son porte-parole, a condamné les responsables de cette dissimulation : "Il s'agit là d'une nouvelle violation flagrante de la neutralité de nos locaux. Nous appelons les parties prenantes du conflit à respecter l'inviolabilité des installations des Nations unies."