ArcelorMittal : Hollande prend des "engagements" pour Florange
Le candidat socialiste a déclaré aux salariés qu'une proposition de loi allait être déposée en ce sens dès lundi.
En visite sur le site ArcelorMittal de Florange (Moselle) vendredi 24 février, François Hollande a de nouveau promis une loi obligeant les firmes à céder les unités de production dont elles ne veulent plus, s'il était élu président de la République en mai.
Depuis le mois d'octobre, les deux hauts-fourneaux de l'usine sont à l'arrêt. Venu au chevet des salariés, le candidat socialiste a déclaré qu'une proposition de loi allait être déposée dès lundi, permettant à l'Etat d'empêcher la fermeture d'une usine rentable, une idée qu'il avait déjà évoquée en janvier sur le site voisin de Gandrange. "Quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production et ne veut pas non plus la céder, nous en ferons une obligation (...) pour que les repreneurs viennent et puissent donner une activité supplémentaire, a-t-il dit du haut d'un camion. Quel que soit mon avenir, comme président de la République ou comme député, je reprendrai ce texte."
François Hollande a par ailleurs déclaré comprendre "l'angoisse" des salariés du site sidérurgique. Déjà venu en Lorraine, à Thionville et Gandrange, le 17 janvier, le député de Corrèze avait pris devant ces salariés "des engagements" avec "toute la responsabilité nécessaire". "Je ne veux pas me retrouver dans la situation d'être élu sur une promesse et ne pas revenir parce qu'elle n'aurait pas été tenue", avait-il lancé, allusion à Nicolas Sarkozy et au cas de Gandrange. L'aciérie de cette commune mosellane a fermé en mars 2009, un an après une visite du chef de l'Etat, venu y promettre des investissements publics pour la maintenir en activité.
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