Algérie : 25 corps d'otages découverts sur le site gazier
Ils ont été découverts par les forces spéciales algériennes chargées de sécuriser le site d'In Amenas.
Le bilan s'alourdit encore. Vingt-cinq corps d'otages ont été découverts dimanche 20 janvier par les forces spéciales algériennes, sur le site gazier d'In Amenas, a rapporté la télévision privée algérienne Ennahar. Ces derniers ont découvert les corps alors qu'ils sécurisaient le site où s'est déroulé jusqu'à samedi une spectaculaire prise d'otage menée par des islamistes.
Officiellement, au moins 23 otages tués
Vingt-trois personnes sont officiellement mortes dans l'attaque, dont 21 dans le cadre de la prise d'otages. Les deux premières victimes, un Britannique et un Algérien, ont été tuées juste avant la prise d'otages, lors de l'attaque de leur bus qui circulait sur le site gazier.
Parmi les étrangers confirmés morts par leurs pays figurent un Français, un Américain, un Roumain, trois Britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni. Trois autres ressortissants britanniques sont probablement morts, a annoncé dimanche matin le Premier ministre David Cameron.
Le groupe pétrolier norvégien Statoil, qui gère le site d'In Amenas avec le Britannique BP et l'Algérien Sonatrach, a fait état pour sa part de cinq Norvégiens manquants, tandis que la Malaisie était toujours à la recherche de deux de ses ressortissants. Un employé colombien de BP pourrait faire partie des otages tués.
Le bilan officiel fait par ailleurs état de 32 assaillants tués par l'armée.
25 corps retrouvés dimanche, 15 samedi
Interrogé par l'AFP, le patron de la chaîne de télévision Ennahar, Anis Rahmani, a précisé qu'il s'agissait "des corps de 25 otages", citant une source sécuritaire. L'Algérie n'a pas donné la nationalité des victimes mais des Occidentaux et des Asiatiques figurent parmi elles.
La veille, les corps brûlés de quinze personnes ont été retrouvés samedi sur le site, mais n'ont pas encore été identifiés, selon Reuters. Il s'agirait de deux ravisseurs et 13 otages, selon Leila Beratto, journaliste de RFI, sur place.
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