Chevaux mutilés : les éleveurs s’organisent
Les actes de cruauté envers les chevaux se sont multipliés dans une vingtaine de départements. Une triste épidémie qui sème la psychose dans les écuries et les centres équestres.
Cet éleveur n’a désormais plus le choix. Jean-François Fichet doit désormais surveiller ses chevaux en permanence. La psychose s’installe, alors que le nombre de mutiliations augmente en France. Il a dû revoir toute sa manière de travailler. "Nous avons changé plusieurs choses. Tout d’abord la visite plus régulière à des heures complètement différentes, aussi bien la nuit que le jour", indique Jean-François Fichet, éleveur équin. Cet autre propriétaire a lui décidé de rentrer ses bêtes tous les soirs et de renforcer ces clôtures avec un grillage plus résistant.
Angoisse pesante
"On n’est pas rassuré, on sent que cela se rapproche on se pose des questions", explique Kévin Poupin, gérant des "Ecuries d’Antho". Vivre dans l’angoisse, ce directeur de centre équestre y est habitué depuis plusieurs mois. Daniel Desmeure a décidé de rapatrier tous ses chevaux qui étaient au repos pour les mettre en sécurité. "J’avais peur d’apprendre un jour qu’un de mes chevaux serait mort dans un pré", indique Daniel Desmeure, directeur du centre hippique des Alpes. Au total 20 départements sont touchés en France par ces phénomènes de mutilation.
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