Fermeture du parc Marineland : "Il y a eu une évolution très sensible sur la condition animale en captivité", estime Allain Bougrain-Dubourg

Allain Bougrain-Dubourg, président du Conseil d’Orientation Stratégique de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), réagit à la fermeture de parc Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes) et se réjouit des "progrès" face à l'évolution des conditions de captivité des animaux.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Marineland a commencé à préparer les orques pour un éventuel départ (PATRICE LAPOIRIE / MAXPPP)

Le parc Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes) ferme définitivement ses portes, dimanche 5 janvier. Le plus grand zoo marin d'Europe évoque de graves difficultés financières, alors que la fréquentation a largement baissé ces dernières années. Une loi interdit également les spectacles de cétacés à partir de 2026. 

Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des Oiseaux (LPO), se réjouit du durcissement des règles pour les zoos. "J'ai connu dans les années 70, où vous aviez Tropica Nimes qui importait des gibbons et des guépards, qu'ils vendaient à n'importe qui et qui mourraient dans des conditions terribles", se souvient-il, aujourd'hui, "les animaux n'appartiennent plus au parc zoologique, il n'y a que des programmes de conservation". "Il y a eu une évolution très sensible sur la condition animale en captivité", avec "des progrès tout à fait remarquables", concède-t-il.

Les conditions de vie des animaux de cirque, "une priorité"

Il espère encore de nouvelles avancées. Il cite par exemple, le Code civil, qui a reconnu en 2015, "la sensibilité de l'animal domestique, mais pas de l'animal sauvage". Autre combat, "les cirques" qu'il considère comme une "priorité". "Il est scandaleux de trimballer des animaux sur quelques mètres carrés de sciure d'une ville à l'autre, exhibé au public, dans des conditions qui ne sont pas les conditions minimum", s'indigne-t-il.  

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.