Le ministre de l’Intérieur devrait annoncer vendredi 27 janvier un plan de lutte contre la maltraitance animale, en s’inspirant du pôle judiciaire créé en ce sens à Toulouse, en Haute-Garonne.
Comment lutter contre la maltraitance animale, et empêcher les auteurs de recommencer ? Céline Gardel, capitaine de police, est la référente du pôle judiciaire de Toulouse (Haute-Garonne) créé spécialement pour lutter contre ces abus. Elle confie les animaux confisqués par la justice à un refuge. Parmi eux, une chèvre, qui a dû être amputée après des coups de son propriétaire. “C’est un cas typique de sévices et abus de cruauté. C’est puni de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende”, fait savoir la policière.
25 plaintes enregistrées pour acte de cruauté en Haute-Garonne en 2021
À Toulouse, plusieurs agents ont été formés spécialement sur la question de la maltraitance animale, une première en France. En 2021 dans le département, 25 plaintes ont été enregistrées pour acte de cruauté, 51 en 2022. Pour le procureur général de Toulouse, Franck Restoul, les violences sur les animaux méritent plus d’attention de la justice. “Notre société demande une réponse plus ferme, elle a raison”, juge-t-il. Lors d’un procès dans la ville rose, la justice a même prononcé une interdiction définitive de posséder un animal, une première dans une affaire de maltraitance.
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