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VIDEO - Ces militants ont donné de la voix afin de demander l’interdiction des animaux dans les cirques

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Ces militants ont donné de la voix afin de demander l’interdiction des animaux dans les cirques
Ces militants ont donné de la voix afin de demander l’interdiction des animaux dans les cirques Ces militants ont donné de la voix afin de demander l’interdiction des animaux dans les cirques (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Quatre mois après l’abattage d’une tigresse qui s’était échappée d’un cirque à Paris, des militants ont fait le pied de grue devant le ministère de la Transition écologique et solidaire. Tous veulent voir disparaître les animaux des cirques de France

Plus de compagnons à poils, plumes ou écailles dans les cirques en France ? C’est le souhait des militants de la cause animale. Ils se sont réunis ce lundi devant les grilles du ministère de l’Ecologie afin d’interpeller Nicolas Hulot  sur le sort des animaux maintenus en captivité afin d’assurer le divertissement du public.

Une demande de disparition progressive

"Nous demandons que la fin de la captivité des animaux à des fins de divertissement soit la priorité du ministre de l’Ecologie", martèle Amandine Sanvisens, co-fondatrice de l’association Paris Animaux Zoopolis. Pour elle, comme pour les autres manifestants sur place cette mesure est primordiale.

Pourtant si les militants sont inflexibles sur le sujet, ils envisagent cette disparition de manière progressive. "Ce que nous demandons, c’est que la France amorce une transition vers des spectacles sans animaux. Déjà en interdisant la reproduction des animaux et ensuite en interdisant l’acquisition d’animaux dans les cirques», explique encore Amandine.

Une nécessité d’abréger la souffrance animale

En plus de cette transition progressive, les défenseurs des animaux réclamaient la mise en place de mesures supplémentaires qui permettraient d’alléger la souffrance des animaux de cirque. Ils demandent, par exemple, l’interdiction de l’utilisation des "ankus", des outils en métal "très, très violents" selon eux. Ils permettraient notamment d’obliger les éléphants à s’asseoir, une position jugée  "contre-nature" par les militants.

"Dans les cirques, les animaux refusent parfois d’exécuter leur numéro, ils griffent parfois leur dompteur", confie Amandine Sanvisens. D’après elle, ces "actes de résistance" seraient des marqueurs très forts qui prouvent que les animaux sont "malheureux et soufrent de dépression chronique".

Si la France venait à légiférer sur cette question, elle pourrait devenir la vingt-neuvième nation à interdire les animaux dans les cirques.

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