Normandie : la courte transhumance des batraciens
À la tombée de la nuit, la mare de Vauville (Manche) devient l’objectif à atteindre pour les batraciens. Après des mois d’hivernage, ils traversent la route en direction du plan d’eau pour se reproduire. "C'est des plus petites migrations que ce qu’on s’imagine chez les oiseaux, c’est de l’ordre d’une centaine de mètres", détaille Marie-Léa Travert, conservatrice de la mare de Vauville. Pour cela, il faut trouver le bon créneau, en général en fin d’hiver et en début du printemps.
Plus de 13 espèces différentes
Armée d’une lampe torche et d’un bon sens de l’observation, la conservatrice de la mare recense les amphibiens. Pour l’aider dans sa tâche, des passionnés sont venus en renfort. Pour repérer les bêtes palmées, chacun a son petit secret. "Je pense qu’il faut regarder la nature avec l’œil d’un enfant", déclare un homme. Dans le lieu réside l’une des plus importantes populations de batraciens en France. Plus de 13 espèces différentes sont rassemblées.
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