Au moins 160 morts au Nigeria après une série d'attaques menées par les islamistes
Au moins 160 personnes ont trouvé la mort vendredi à Kano, deuxième ville du Nigeria, au cours d'une série d'attaques particulièrement sanglantes. Le bilan a été réévalué à la hausse, samedi.
Au moins 160 personnes sont mortes à Kano (nord du Nigeria), vendredi 20 janvier, lors d'une série d'attaques particulièrement sanglantes. La Croix-Rouge a réévalué à la hausse samedi un bilan qui faisait état de 120 décès. Entassés dans la morgue de cette ville, la deuxième plus grande du pays, les corps portent souvent des blessures par balle. Dans la matinée, une centaine de personnes attendait à l'extérieur de l'hôpital pour recueillir les dépouilles de leurs proches.
Huit sites de Kano ont été visés vendredi soir dans des assauts coordonnés contre des bureaux de la police, des services de l'immigration et la résidence d'un responsable policier. Au moins l'un d'entre eux a été mené par un kamikaze. Selon le premier quotidien du nord du pays (région musulmane), le Daily Trust, le groupe islamiste Boko Haram a revendiqué les assauts. Il aurait agi en représailles après le refus du gouvernement de libérer plusieurs de ses membres actuellement emprisonnés.
Ces violences surviennent dans un contexte de multiplication d'attaques meurtrières attribuées à Boko Haram. Le groupe a revendiqué des attentats sanglants le jour de Noël qui ont fait 49 morts, et plusieurs autres attaques anti-chrétiennes menées depuis lors dans le nord du Nigeria.
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