Bac 2018 : avant le rattrapage, le taux de réussite est de 78,8%, en légère hausse par rapport à l'an dernier

Article rédigé par Kocila Makdeche, Ilan Caro, Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Devant le lycée Ampère à Lyon (Rhône), le 7 juillet 2015. (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Un nombre record de 753 148 lycéens et candidats libres ont passé le bac cette année dans 4 635 centres d'examens, soit une hausse de 5% par rapport à 2017

Ce qu'il faut savoir

Les résultats de l'édition 2018 du baccalauréat ont été dévoilés, vendredi 6 juillet. Avant le rattrapage, le taux de réussite au bac est de 78,8%, en légère hausse par rapport à l'an dernier. Vous pouvez consulter le résultat d'un candidat sur franceinfo.fr, via notre moteur de recherche ou grâce au widget présent au bas de ce direct, mis à jour en temps réel.

Un nombre record de candidats. Ils sont cette année 753 148 lycéens et candidats libres à avoir passé le bac dans 4 635 centres d'examens. Un nombre en hausse de 5% par rapport à 2017, qui s'explique par le baby-boom de l'an 2000 et une hausse du taux d'accès à ce niveau de diplôme. Depuis 2012, le taux de réussite dépasse les 80%. En 2017, 87,9% des candidats ont empoché le diplôme.

Les jurys se sont réunis jeudi. Les correcteurs avaient jusqu'à mardi pour rentrer leurs notes dans un logiciel dédié. Des jurys par académie, présidés par un universitaire, se sont réunis jeudi, veille de la publication des résultats. Leur rôle : regarder l'intégralité des notes d'un candidat et juger, en cas d'échec, s'il peut être admis ou mérite d'aller au rattrapage, au vu de son livret scolaire.

L'une des dernières éditions du bac sous sa forme actuelle. Dès 2021, l'examen adoptera une nouvelle forme : quatre épreuves écrites (dont la philosophie), un grand oral et 40% de la note finale basée sur les notes obtenues en contrôle continu.

Bientôt des copies numérisées ? Le ministère de l'Education nationale réfléchit à un tel dispositif, qui limiterait les coûts en simplifiant la logistique, puisque les professeurs n'auraient plus à aller chercher dans un centre d'examen les copies, qui seraient scannées dans un serveur. La numérisation permettrait aussi de mélanger davantage les copies au moment de leur répartition entre les correcteurs. Elle aurait aussi un intérêt en termes de sécurité, en éliminant les possibilités de vols ou pertes.