Cet article date de plus d'un an.

Notes de spécialité du baccalauréat : "Ce n'est qu'une étape avant la suite", souligne le directeur général de l'enseignement scolaire

"Il reste 20 % du bac à passer, même plus avec le contrôle continu. Ce n'est vraiment pas le moment de se démobiliser", ajoute mercredi sur franceinfo Édouard Geffray, alors que les notes des épreuves de spécialité sont publiées.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Le calendrier du bac 20254 a été dévoilé jeudi 28 septembre 2023. (THIBAUT DURAND / HANS LUCAS)

Les notes de spécialité du baccalauréat ne sont "qu'une étape avant la suite", a tenu à souligner mercredi 12 avril sur franceinfo Édouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO), alors que les lycéens découvrent leurs notes des épreuves de spécialité du bac qui représentent un tiers de la note finale. "Il reste 20 % du bac à passer d'ici la fin de l'année scolaire, même plus avec le contrôle continu. Ce n'est vraiment pas le moment de se démobiliser", alerte Édouard Geffray.

>> "Un quart de la classe ne vient plus du tout" : après les épreuves de spécialité du baccalauréat, ces lycéens sont démotivés

Le DGESCO pointe "une vraie mutation culturelle" engendrée par la réforme du bac. "Cette fin de terminale est de plus en plus tournée vers la préparation du supérieur et pas seulement vers les épreuves du bac et la fin du mois de juin. Il faut clairement que les élèves se l'approprient." Les lycéens qui ont fait "leurs démarches" via Parcoursup pour leur orientation dans l'enseignement supérieur "sont aussi au lycée pour préparer cette formation supérieure. Sinon, ils se mettront en risque l'année prochaine s'ils n'ont pas suffisamment travaillé au mois de juin". Il y a donc un "travail de conviction" à mener "auprès de certains" élèves "et auprès des enseignants".

Il minimise l'effet des "emplois du temps gruyère"

Édouard Geffray assure que "les professeurs ont compris qu'il y avait cet enjeu-là". Mais pour eux, c'est aussi "une mutation culturelle". Ce qui compte à ce stade de l'année, c'est "de faire passer ce message aux élèves, y compris dans les familles. La scolarité de terminale ne s'arrête pas avec le bac, elle va jusqu'au bac et elle commence avant le bac pour préparer le supérieur".

"Un élève qui veut s'en sortir au grand oral, il a intérêt d'avoir vu tout le programme. Donc oui, ça se prépare."

Édouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire

sur franceinfo

Le directeur général de l'enseignement scolaire minimise l'effet des "emplois du temps gruyère" dont témoignent enseignants et lycéens. "Ce n'est pas idéal", admet Édouard Geffray. Mais il rappelle "la portée exacte" de l'organisation des épreuves du bac. "On a eu trois jours d'épreuves de spécialité écrites entre le 20 et le 21 mars, un ou deux jours dans la semaine qui précédait, où les élèves de terminale étaient libérés de cours. Il n'y a pas de quoi s'arrêter de travailler pendant trois semaines après." S'il y a "une réorganisation", il reste "l'enjeu" des résultats. "Aujourd'hui, tout le monde se remet le pied à l'étrier et fait en sorte de préparer, non seulement la suite du bac", comme le grand oral, "mais aussi la suite de ses études", ajoute Édouard Geffray.

Soyez les premiers informés des résultats officiels du BAC

toutes les dates et actualités

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.