Batho: Borgel (PS) plaide pour "le bon usage du rassemblement" de la gauche
Christophe Borgel, député et secrétaire national du PS aux élections, a plaidé mercredi pour un "bon usage du rassemblement" à gauche, via notamment "un comité de liaison" regroupant au moins le PS et EELV, dans la perspective des élections municipales en mars 2014.
Christophe Borgel, député et secrétaire national du PS aux élections, a plaidé mercredi pour un "bon usage du rassemblement" à gauche, via notamment "un comité de liaison" regroupant au moins le PS et EELV, dans la perspective des élections municipales en mars 2014.
"Nous savons qu'il existe chez nos partenaires, en particulier écologistes, un débat sur leur participation au gouvernement, alors donnons des munitions par le contenu de notre action à ceux qui défendent cette participation", écrit le député de Haute-Garonne dans un billet publié mercredi sur son site."Favorisons l'élaboration en commun au sein des deux assemblées, dialoguons régulièrement au sein d'un comité de liaison de la gauche qui regroupe au moins toutes les formations de la majorité gouvernementale, ainsi nous ferons vivre la majorité par-delà nos différences", poursuit le député.
Christophe Borgel n'évoque toutefois pas dans son billet le limogeage express du gouvernement de Delphine Batho, la ministre socialiste de l'Ecologie, qui a vivement tendu depuis mardi les relations entre le gouvernement et Europe Ecologie-Les Verts. EELV a indiqué qu'il mettait sous conditions la poursuite de leur présence au gouvernement.
"Faire bon usage du rassemblement c'est aussi mieux préparer les prochaines échéances électorales", ajoute Christophe Borgel."Personne ne demande à nos partenaires d'être aux ordres, mais cela ne peut pas être le rassemblement quand ça les arrange et l'autonomie quand ça les démange", met en garde le député, qui est par ailleurs le rapporteur du projet de loi sur le non-cumul des mandats, dont l'examen débute mercredi à l'Assemblée nationale.
"Les récents résultats des partielles, avertit-il, la progression du FN, les proximités entre une partie de l'UMP et le FN, en particulier dans un vaste territoire qui va de Nice à Nîmes, tout cela doit nous amener à mesurer les dangers de la division"."Il faut se parler, échanger sans volonté hégémonique mais sans tentation minoritaire", lance-t-il en conclusion.
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