Ce qu'il faut retenir de la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy
Le chef de l'Etat a officialisé mercredi soir sa volonté de briguer un second mandat présidentiel.
A 66 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a officialisé, mercredi 15 février, son intention de briguer un second mandat. FTVi vous indique ce qu'il faut retenir de cette déclaration de candidature au 20 heures de TF1 qui a réuni 10,7 millions de téléspectateurs.
• Les phrases marquantes
D'entrée de jeu, le chef de l'Etat a indiqué sa volonté d'être "président et candidat pour que cette campagne soit utile aux Français". Une décision prise "depuis plusieurs semaines", a-t-il précisé. Avant d'ajouter, dans une référence à son slogan ("La France forte"), qu'"il faut que les Français comprennent que si la France est forte, ils seront protégés".
• Le ton
Le ton, lui, a été sensiblement le même que celui adopté depuis plusieurs mois déjà, c'est-à-dire d'un "capitaine de bateau en pleine tempête". Une image que Nicolas Sarkozy a repris, mercredi soir, estimant qu'au vu de "la situation de la France, de l'Europe et du monde (...), le fait de ne pas solliciter à nouveau la confiance des Français, ce serait comme un abandon de poste".
Sur le fond, le ton du candidat de 2012 n'a pas été très différent non plus de celui du candidat de 2007. Certes, le souhait de "continuer" les réformes a remplacé la volonté de "rupture", mais les valeurs sont bel et bien les mêmes : voulant être un candidat qui "redonne la parole au peuple", il a en particulier insisté sur son souhait de réhabiliter la "valeur centrale" que constitue à ses yeux le travail, car "l'assistanat n'a pas sa place". Et de citer en exemple, sur ce point, le cas d'une employée de Lejaby, entreprise en difficulté, assurant qu'"à 57 ans, on n'est pas fichu, on n'est pas foutu". Et ce alors que Nicolas Sarkozy a lui-même... 57 ans !
• L'attaque
Prenant soin de ne pas prononcer son nom, Nicolas Sarkozy s'est également livré à une attaque frontale à l'encontre du favori des sondages, François Hollande. "J'entendais (...) le candidat socialiste. C'était une longue litanie contre moi. Il a le droit, mais il n'a donc pas d'idées à proposer, il n'y a pas des choses plus intéressantes que de parler de moi ? Je comprends qu'il me critique, mais il n'a pas des idées à mettre sur la table ?", a-t-il déploré.
• Et maintenant ?
Désormais président-candidat, Nicolas Sarkozy doit faire sa première sortie de prétendant jeudi à Annecy (Haute-Savoie). Il tiendra sa première visite de terrain et sa première réunion publique, à 17h30, avant le grand meeting programmé dimanche après-midi à Marseille.
Deux choix très symboliques puisque le candidat Sarkozy avait conclu en 2007 sa marche victorieuse vers la présidence par une visite au plateau des Glières, au-dessus d'Annecy, et par un meeting marseillais.
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