Chine : université et étudiants français
La rentrée universitaire avec une tendance qui s'amplifie. Partir étudier dans le monde émergent. Au premier rang, la Chine. 6 000 étudiants français ont franchi le pas l'an dernier. Que vont-ils chercher là-bas.
L'université de Pékin n'a rien a envier aux campus américains. Les plus anciens bâtiments datent de 1911 et sont très entretenus. Seuls ces canaux bordes de saules lui donnent un caractère chinois. Elle offre à ses 50.000 étudiants des conditions de vie et de travail exceptionnelles. Ça ressemble à Harvard en plus grand. On y travaille dur et comme Harvard, elle draine l'élite de l'élite. On y croise 3.500 étudiants étrangers dont 200 Français. Celles-là arrivent de Sciences Po.
C'est la meilleure fac chinoise, c'est l'université rêvée.
Le pays de l'avenir, c'est la Chine, pas les États-Unis. La langue d'avenir c'est le chinois. L'anglais tout le monde le parle.
Il y a quelques années les étudiants venaient apprendre la langue et la civilisation chinoise. Ils viennent maintenant pour approfondir une matière dans laquelle la Chine se distingue. Ce petit groupe de français suit un cursus en anglais classique. Le professeur est un maître vénéré sur l'environnement. La Chine apparaît comme un des pays les plus pollués au monde. C'est la raison pour laquelle elle a creuse la question.
Sur le fond technique il n'y a pas d'intérêt à venir ici, mais pour comprendre l'enjeu environnemental, là il y a un intérêt à venir en Chine.
Pour les étudiants français c'est un calcul de carrière. Avoir un diplôme qui ouvre les portes de la Chine.
J'ai été deux ans dans cette université. L'éducation n'est pas meilleure qu'en France, mais dans beaucoup de secteurs de l'industrie, c'est un moteur économique et beaucoup d'argent en jeu.
Ces étudiants français espèrent trouver un premier emploi en Chine. Y avoir fait des études est un atout que d'autres n'ont pas.
En Roumanie, la Cour constitutionnelle vient d'autoriser l'euthanasie des chiens errants.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.