Christine Lagarde évoque une "sortie ordonnée" de la Grèce
La directrice générale du FMI estime que "si les engagements n'étaient pas tenus", la Grèce pourrait être exclue de la zone euro.
Le FMI ne se montre pas aussi catégorique que l'Union européenne. La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a évoqué mardi 15 mai la possibilité d'une "sortie ordonnée" de la Grèce de la zone euro. "Si les engagements n'étaient pas tenus, il y a des révisions appropriées à faire. Cela ça veut dire soit des financements supplémentaires et du temps supplémentaire, soit des mécanismes de sortie, qui devraient être une sortie ordonnée dans ce cas", a-t-elle déclaré sur la chaîne France 24.
"C'est quelque chose qui serait extraordinairement coûteux et qui présenterait de grands risques mais ça fait partie des options qu'on est obligé de regarder techniquement", a-t-elle précisé. Comme l'UE, Christine Lagarde a les yeux rivés vers les dirigeants grecs, sommés de former un gouvernement. "J'espère qu'une solution de compromis sera trouvée qui permettra d'avancer dans le respect d'un programme que bien sûr nous serons tout à fait ouverts à examiner à la marge, pas dans les fondamentaux".
Le dirigeant socialiste grec Evangélos Vénizélos a annoncé mardi que la Grèce devrait retourner aux urnes pour des élections législatives, faute d'accord entre les dirigeants de partis politiques sur un gouvernement de coalition. "Ils ont engagé des réformes importantes, ils ont fait un certain nombre de sacrifices", a commenté Christine Lagarde. "Aujourd'hui, tout envoyer promener sur un désaccord politique profond, c'est vraiment très très dommage pour le peuple grec".
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