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Coupe du monde 2002 : battu par la Croatie, Tite n'est plus le sélectionneur du Brésil

En poste depuis 2016, le sélectionneur de la Seleçao a quitté ses fonctions après la défaite face à la Croatie vendredi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
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Le sélectionneur du Brésil Tite lors du quart de finale de Coupe du monde face à la Croatie, le 9 décembre 2022. (NELSON ALMEIDA / AFP)

Il est le premier domino à tomber à la suite de l'élimination du Brésil par la Croatie, en demi-finale de la Coupe du monde 2022, vendredi 9 décembre. Le sélectionneur Tite, en poste depuis 2016 et qui avait déjà annoncé qu'il quitterait ses fonctions après cette Coupe du monde, a fait ses adieux après six ans passés à la tête de la Seleçao. "C'est une défaite douloureuse, mais je suis en paix avec moi-même (...) C'est la fin de mon cycle à la tête du Brésil. Je l'avais déjà dit il y a un an et demi, je reste fidèle à ma parole", a déclaré Tite, lors d'une conférence de presse après le match.

Arrivé en remplacement de Dunga, il quitte la sélection avec un bilan mitigé : il a remporté une Copa America en 2019, avant d'échouer en finale de l'édition 2021, privant Neymar d'un premier sacre d'envergure avec sa sélection. Depuis l'arrivée de Tite, le Brésil n'a perdu que trois matches officiels, mais tous douloureux : contre la Belgique à la Coupe du monde 2018, contre l'Argentine de Lionel Messi en finale de la Copa America 2021 au Maracana et contre le Cameroun en phase de groupes du Mondial en cours au Qatar.

Vingt ans sans sacre mondial pour le Brésil

Comme ses prédécesseurs Carlos Alberto Parreira (2003-2006), Mano Menezes (2010-2012) et donc Dunga (2006-2010 et 2014-2016), il n'aura pas réussi là où il était attendu : décrocher une sixième étoile après laquelle la Seleçao court depuis son dernier sacre, il y a vingt ans. "Qu'est-ce que je laisse comme héritage après six ans ? Le temps répondra à cette question. Je ne vais pas dresser un bilan ce soir, surtout après une défaite aux tirs au but, je n'en suis pas capable, je vous laisse le faire", a poursuivi l'entraîneur de 61 ans à l'adresse des journalistes.

Les pas de danse avec ses joueurs face à la Corée du Sud, lundi, ont laissé place à l'amertume et la déception, vendredi. "Je suis fier de la performance de mes joueurs. Je comprends la peine et les critiques sur mes choix. Ce n'est pas moi tout seul qui perds, c'est toute l'équipe qui perd (...). Je comprends que je suis le plus responsable, je ne vais pas être hypocrite, mais nous sommes tous responsables, il n'y a pas de héros, ni de vilains", a ajouté le sélectionneur.

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