Coupe du monde : Franck Ribéry s'explique sur son forfait

"Je n'ai pas peur des piqûres. Mais je ne souhaitais pas me faire injecter de la cortisone par le médecin français. Je sais que ce n'est pas bon." L'attaquant Franck Ribéry a expliqué dans une interview à l'agence sportive allemande SID, filiale de l'AFP, publiée samedi 14 juin, les raisons de son forfait pour le Mondial de football. "Vous pouvez me croire, mais ma carrière va continuer après", a insisté Franck Ribéry, dans une allusion aux effets néfastes qu'aurait pu avoir la cortisone selon lui.

Le joueur a annoncé qu'il renonçait à la Coupe du monde le 6 juin, en raison d'une lombalgie. A la suite de cette annonce, une différence dans les protocoles de soins a créé une polémique entre l'encadrement médical de l'équipe de France et le Bayer Munich.

"C'est injuste"

Dans l'entretien accordé à SID, passé par l'intermédiaire du Bayern Munich, Franck Ribéry apporte son soutien au médecin du club bavarois, le Dr Müller-Wolfhart. Son protocole de soins à base d'injection a été mis en cause par le médecin de l'équipe de France.

"C'est injuste. Je ne peux pas accepter qu'on fasse des reproches au Dr. Müller-Wohlfahrt. Je suis depuis sept ans au Bayern et j'ai une confiance totale en [lui] il m'a toujours aidé. Il fait les choses correctement. Sans lui je ne sais pas si je jouerais au football comme je le fais", vante Franck Ribéry.

"Peur des piqûres"

Le médecin de l'équipe de France Franck Le Gall a stigmatisé jeudi le recours systématique aux injections dans les protocoles de soins employés au Bayern Munich, et souligné que Franck Ribéry avait "peur des piqûres".

En réponse, le Dr. Müller-Wohlfahrt a rappelé que "le traitement aux infiltrations à l'Actovegin" (produit à base de sang de veau déprotéiné), dont il s'est fait une spécialité, est "explicitement autorisé par l'Agence mondiale antidopage". Toutefois, ce produit est interdit en France.