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Coupe du monde : l'Argentine bat la Belgique et se qualifie pour les demi-finales

L'attaquant Gonzalo Higuain est l'auteur du seul but qui a permis à l'Argentine de gagner le match.

Article rédigé par franceinfo
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Le joueur belge Kevin Mirallas et l'Argentin Ezequiel Lavezzi pendant le match qui opposait leurs deux équipes en quarts de finale, le 5 juillet 2014 à Brasilia (Brésil). (JUAN MABROMATA / AFP)

L'Argentine a battu la Belgique (1-0) samedi 5 juillet en quarts de finale de la Coupe du monde à Brasilia (Brésil). Avec cette victoire, la Celeste accède aux demi-finales. En revanche, les Diables rouges n'iront pas plus loin. Les Argentins doivent leur victoire à l'attaquant Gonzalo Higuain, auteur d'un but à la 10e minute. Que faut-il retenir de cette rencontre ?

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Un quart de finale bien triste 

Où sont passés les 8es de finale enthousiasmants d'il y a moins d'une semaine ? Depuis trois matchs, le scénario se répète. Une équipe ouvre le score dans le premier quart d'heure, maîtrise l'adversaire et la chaleur, et se qualifie. Avec une nuance, il y a eu plus de rebondissements pendant Brésil-Colombie (2-1). Cet Argentine-Belgique était triste, disputé sur un faux rythme, avec très peu d'occasions et trois tirs cadrés, record dans le mauvais sens depuis 1990 en Coupe du monde. Ponctuellement, Lionel Messi a réveillé ce match sur un contrôle, une occasion, une course. Mais c'est maigre pour 90 minutes de football, comme un mauvais remake de France-Allemagne.

L'Argentine, enfin

La Celeste ne s'était pas qualifiée pour le dernier carré depuis 24 ans. Une anomalie réparée, grâce à une série de cinq victoires... par un petit but d'écart. Contre la Bosnie (2-1), contre l'Iran (1-0), face au Nigeria (3-2), contre la Suisse (1-0) et donc face aux Belges (1-0). Il est juste de dire que cette Argentine-là n'a fait rêver personne. Il est juste aussi de dire qu'elle est au rendez-vous des espérances de ses supporters, pour la première fois depuis 1990. Il y a eu des équipes d'Argentine plus belles (celle de 1998, emmenée par Batistuta et Simeone, celle de 2006 avec Riquelme), mais rarement de moins efficaces. 

La Belgique était trop jeune

On les a peut-être vus un peu trop beaux. Le premier tour laborieux, c'était l'inexpérience. La kyrielle d'occasions gâchées contre les Etats-Unis, c'était la faute à pas de chance. Le sélectionneur Marc Wilmots avait ironisé devant les journalistes : "vous voyez, vous avez eu du spectacle". Malheureusement, les Belges sont retombés dans leur travers contre l'Argentine. Attentistes, anesthésiés par le faux rythme argentin, les Belges ont attendu la seconde période pour jouer, et la dernière minute pour se créer une grosse occasion. Le sélectionneur belge, critiqué au pays, n'a convaincu personne dans sa première déclaration d'après-match : "nous étions meilleurs".

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