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Affaire Luis Rubiales : la quasi totalité des championnes du monde espagnoles refusent de revenir en sélection

Alors que l'Espagne doit affronter la Suède et la Suisse en Ligue des nations les 22 et 26 septembre, de nombreuses championnes du monde ont annoncé, vendredi, ne pas vouloir retourner en sélection tant que des restructurations ne seront pas opérées à la Fédération espagnole de football.
Article rédigé par franceinfo: sport, Hortense Leblanc
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
L'équipe d'Espagne, championne du monde pour la première fois de son histoire lors de la Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande (photo d'illustration). (FRANCK FIFE / AFP)

La démission de Luis Rubiales de son poste de président de la Fédération espagnole de football (RFEF) et le remplacement de Jorge Vilda par Montsé Tome au poste de sélectionneur, à la suite de l'affaire du baiser forcé de Rubiales à la joueuse Jennifer Hermoso après le sacre mondial, ne leur ont pas suffi. De nombreuses joueuses espagnoles championnes du monde ont décidé, vendredi 15 septembre, de ne pas revenir jouer en sélection et réclament de nouveaux changements en profondeur à la RFEF. "Les changements qui ont été effectués ne sont pas suffisants pour que les joueuses se sentent en sécurité, dans une structure dans laquelle les femmes sont respectées, où on s'intéresse au football féminin et où nous pouvons donner notre maximum", insiste le communiqué.

Les 21 championnes du monde signataires du communiqué, auxquelles se joignent d'autres joueuses internationales espagnoles, réclament "la restructuration de l’organigramme du football féminin, la restructuration du cabinet de la président et du secrétariat général, la démission du président de la RFEF, la restructuration du service de communication et marketing et la restructuration de la direction de l’intégrité". Parmi les joueuses sacrées en Australie, seules deux n'ont pas signé le communiqué : Claudia Zornoza, qui annonce prendre sa retraite internationale, et Athenea del Castillo.

En publiant leur communiqué quelques minutes avant l'annonce officielle du groupe de la nouvelle sélectionneuse, prévue à 16 heures, les internationales ont poussé la Fédération espagnole à la repousser. Dans la soirée, un nouveau communiqué de la RFEF a indiqué que l'instance, emmenée par son nouveau président intérimaire, Pedro Rocha, allait mettre en place un processus de transition en son sein. 

"Il est fondamental, pour garantir l'avenir du football espagnol, d'entreprendre des transformations de manière progressive et de récupérer la dignité et la crédibilité perdues après les événements de la Coupe du monde", a ainsi écrit Pedro Rocha.

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