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Crash du vol EgyptAir : une boîte noire réparée

Elle a été réparée en France, dans les laboratoires du bureau d'enquête sur les accidents.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les enregistreurs de vol de l'airbus EgyptAir qui s'est abîmé en mer le 19 mai 2016. (MEDIA CENTER OF THE EGYPTIAN MIN / AFP)

La boîte noire permettra-t-elle d'en savoir plus sur les circonstances du crash du vol EgyptAir ? Lundi 27 juin, la commission d'enquête égyptienne, a annoncé que la boîte noire l'enregistreur des paramètres de vol de l'airbus d'EgyptAir qui s'est abîmé en Méditerranée le 19 mai dernier a été "réparée avec succès".

Elle a été réparée dans les laboratoires du bureau d'enquête sur les accidents en France, a précisé la commission dans un communiqué. "Des tests ont été éffectués" après la réparation et "ont permis de s'assurer que les paramètres du vol sont bien enregistrés" dans la boîte, selon la commission d'enquête. La réparation de la deuxième boîte noire doit commencer mardi.

Des enregistrements importants

Quelques heures plus tôt en France, le Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait annoncé qu'il avait reçu les cartes mémoire des deux boîtes noires de l'Airbus afin de les réparer et de les rendre lisibles. L'Airbus A320 reliant Paris au Caire s'est abîmé le 19 mai entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radar, pour des raisons encore indéterminées. Le crash a fait 66 morts, dont 40 Egyptiens et 15 Français.

Cruciales pour déterminer les causes de la catastrophe, les deux boîtes noires de l'avion qui enregistrent les conversations dans le cockpit et les paramètres de vol ont été repêchées mi-juin. Mais leurs cartes mémoire étaient illisibles et elles avaient été expédiées en France pour y être réparées. L'hypothèse de l'attentat, initialement mise en avant par l'Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l'incident technique : des alertes automatiques ont été émises par l'appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée ainsi qu'une défaillance de l'ordinateur gérant les commandes de l'avion.

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