Art : l’incroyable histoire du dernier grand nu de Gustave Courbet
Ce grand nu a beau être l’une des vedettes de la vente aux enchères de Montbazon (Indre-et-Loire), les commissaires-priseurs n’ont reçu pour l’instant aucun ordre d’ahan pour le tableau, signé Gustave Courbet, estimé entre 300 et 500 000 euros. "Beaucoup de collectionneurs, notamment étrangers, nous ont contactés, ont envoyé leurs conseillers voir ce tableau. Ils étaient tout à fait emballés, disposés à acheter. Puis tout un tas de gens ont fait du bruit, calomnié. Ce bruit déstabilise les collectionneurs", indique Aymeric Rouillac, commissaire-priseur.
Un artiste difficile à authentifier
Le vendeur, Johann Naldi, est un découvreur de trésors. Il y a 10 ans, il a acheté le grand nu pour 650 euros, dans une banale vente de Drouot. Il l’a fait restaurer et a enquêté pour l’authentifier, sans le présenter au comité Courbet, habituellement sollicité avant des ventes internationales. En 2019, le tableau, La Grande Baigneuse, a été exposé au musée Courbet d’Ornans (Doubs). "Au moment de l’exposition du tableau, ça n’a choqué personne. Je crois que c’est l’orchestration commerciale qui subitement se met à hystériser certains détracteurs", estime Johann Naldi. Courbet, qui a plusieurs écritures picturales, est un artiste difficile à authentifier
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.