Jeux vidéo, mangas, cosplay... Un Hero Festival 2021 fortement marqué par Squid Game
Après une année blanche en raison de la crise sanitaire, le Hero Festival fêtait sa septième édition à Marseille. L'occasion pour les nombreux visiteurs de rencontrer leurs artistes fétiches et de participer aux animations, défilés et tournois organisés sur place.
Le Hero Festival faisait son grand retour à Marseille, le week-end du 6 et 7 novembre 2021. Placée sous le signe du phénix, la septième édition du salon consacré à la culture "geek" a pu de nouveau accueillir les fans de manga, cosplay, comics et de jeux vidéo après une année blanche à cause de la crise sanitaire. Les organisateurs ont réuni trois univers la culture asiatique, médiévale et américaine. Malgré ce changement, de nombreux passionnés ont déambulé dans les travées du festival pour assister à des animations en tout genre.
Le royaume du Cosplay
Comme chaque année, le Hero Festival est l'occasion d'admirer les différentes tenues arborées par les visiteurs et les professionnels qui souhaitent ressembler à leurs personnages favoris. Si les oeuvres de célèbres franchises comme Dragon Ball, Naruto, One Piece ou encore Star Wars (grâce à un stand dédié) ont été bien représentées, le phénomène Squid Game s'est hissé parmi les déguisements les plus populaire du festival.
Le cosplay est un loisir qui consiste à revêtir un costume pour ressembler le plus possible à des personnages virtuels. Les adeptes de cette activité, les cosplayeurs et cosplayeuses montent sur scène pour se donner en représentation.
Un des personnages de la série Love Live dans la plus adorable version du cosplay, très applaudie par ses fans#Herofestival #Marseille pic.twitter.com/uC7AvOn6Vq
— Hélène Pastore (@HelenePastore) November 7, 2021
(Re)découvrir le jeu vidéo avec le rétro et la VR
Cette septième édition a permis au jeune public de se frotter aux jeux vidéo d'un autre temps grâce à l'atelier retrogaming. Certains ont découvert pour la première fois des machines datant de 1978 tel le Philips Videopac G 7200.
Attraction phare du festival côté "gaming", le stand VR (réalité virtuelle) tenu par Eric de Brocart, directeur du site de jeu vidéo Gamegen.com. L'objectif est de faire découvrir les possibilités de la réalité virtuelle, au grand public, grâce au casque Oculus Quest 2 créé par Facebook. Une découverte ludique à travers des jeux de démonstration. Après dix minutes d'essai plongé au sein d'Oculus First Contact, un jeu permettant d'apprendre les bases de l'interaction de la "VR", on oublie presque l'environnement qui nous entoure.
Le joueur est guidé et s'immerge complètement dans l'univers en 3D. La prise en main est très intuitive. Elle permet de s'amuser quelque soit son âge ou son rapport avec le jeu vidéo.
Autre atout concernant l'appareil, il fonctionne de manière autonome. Nul besoin d'ordinateur pour jouer, et il ne nécessite pas de câbles qui peuvent gêner l'expérience du joueur. L'inconvénient c'est son poids qui peut-être assez contraignant sur une longue utilisation et l'impossibilité de régler la netteté. Ce qui peut s'avérer problématique car les casques Oculus n'ont pas été conçu uniquement pour le jeu vidéo. Ils ont pour vocation d'être médium comme un smartphone ou une télévision. Il a donc un coût.
La rencontre entre les collectionneurs et le grand public
Le Hero Festival a offert à ses spectateurs la possibilité découvrir d'impressionnantes figurines et des statues de collection d'univers variés. Dans le coin multiverse qui est un espace d'exposition uniquement où se retrouvent des licences provenant de différents supports (films, séries, mangas, comics, jeux vidéo). Parmi les franchises représentées, il y avait des pièces du manga Berserk exposées sur le stand de Kyodai et Aniki.
Un choix loin d'être anodin car le mangaka Kentaro Miura, créateur de la série, est décédé le 20 mai 2021. "Le Hero Festival aime bien qu'on fasse des expositions sur un thème précis et si possible en rapport avec l'actualité, explique Cyril Croce, exposant et co-fondateur de Kyodai et Aniki. Lors de l'édition précédente, en 2019, on avait dévoilé une collection sur Batman pour célébrer les 80 ans du héros. Cette année, avec les organisateurs on a voulu rendre hommage à Berserk et à son auteur disparu".
Ces statues et figurines de collections ont attiré beaucoup de curieux tout au long du week-end. D'autres séries célèbres étaient également exposées comme les Chevaliers du Zodiaque ou encore Batman. "Cela permet de faire connaître au grand public le monde de la statue résine. Habituellement, c'est réservé à un public de niche. Ici on prend plaisir de pouvoir partager ces pièces. En général, les gens les voient passer sur internet, ils vont trouver ça cher. Puis une fois qu'ils regardent ces figurines en réel, ils réfléchissent un peu différemment", détaille Cyril Croce.
Au sein du stand, les visiteurs ont pu également apprécier le travail et le talent de collectionneurs, nommés les "diorameurs". Car ces passionnées confectionnent des éléments de décor permettant de mettre en scène leurs objets de collection.
Un festival très attendu, qui a assuré la sécurité sanitaire de ses visiteurs tout en tenant ses promesses les plus folles.
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