Cinéma : "La Belle et la Bête" arrive en salles

Au commencement était la rose, celle que le père de Belle a le malheur de cueillir un soir d'hiver. Vous connaissez la suite, sa fille voudra le sauver en devenant volontairement la prisonnière d'une Bête immonde. En réalité, un prince déchu. C'est qu'il en a inspiré des réalisateurs ce conte d'autrefois. Cocteau s'en empare en 1946 et bien des années plus tard, c'est Léa Seydoux qui sera la Belle.

Un personnage homosexuel

Mais n'oublions pas la version Disney, un petit bijou réalisé en 1991. 26 ans plus tard, on prend presque les mêmes et on recommence. La musique avait gagné un Oscar, il aurait été dommage d'en changer. Idem pour le caractère indépendant de Belle, joué par Emma Watson, et la désopilante bêtise de Gaston, son amoureux transi. Et l'on pourra saluer cette fois chez Disney une certaine audace, des personnages de couleurs, voire homosexuel, de quoi être censuré dans certains pays.