"Mon crime" : le dernier film de François Ozon nous plonge dans les années 30
Pour éviter d’être à la rue, une jeune comédienne a un plan machiavélique : s’accuser d’un meurtre qu’elle n’a pas commis. Voler un crime, ce n’est pas banal, et cela entraîne chez François Ozon, réalisateur, une comédie loufoque, un tourbillon jubilatoire mené tambour battant. "Dans la comédie, la chose la plus importante c’est le rythme, lance François Ozon. Il ne faut pas perdre de temps et il faut faire rire, donc ça, c’est très compliqué. Si ça ne fait pas rire, c’est raté (...) C’est un travail d’orfèvre."
Un film dans les années 30, mais actuel
Dans cette plongée dans les années 30, François Ozon parsème dans son scénario des clins d'œil à la société d’aujourd’hui. Machisme dominant, promotion canapé : Madeleine Verdier pourrait être une héroïne post MeToo. "Ces deux jeunes femmes sont visionnaires, parce qu’elles ont presque un siècle d’avance. Elles saisissent toutes les opportunités. La fin justifie les moyens", synthétise Rebecca Marder, comédienne.
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