Festival de Cannes 2023 : "C'est bien que ce soit aussi un lieu de débats, de frictions et de controverses", estime la ministre de la Culture
Mercredi 24 mai, Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, était l'invitée des "4 Vérités" sur France 2. Revenant sur les polémiques qui entourent la 76e édition du Festival de Cannes, elle a estimé : "C'est bien que ce soit aussi un lieu de débats, de frictions, d'échanges, de positionnements et de controverses." Des controverses notamment suscitées par la présence de Johnny Depp en cérémonie d'ouverture, alors que l'acteur a été accusé de violences conjugales. Rima Abdul Malak a déclaré à ce sujet : "Bien sûr que c'est troublant, mais ce n'est pas à moi, ministre de la Culture, de choisir quel va être le film d'ouverture."
"Par principe, je crois toujours les femmes"
Interrogée sur les multiples accusations de violences sexuelles visant Gérard Depardieu, Rima Abdul Malak a indiqué : "Par principe, je crois toujours les femmes. Mais après, je n'ai pas à me substituer à la justice." Alors que Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, est notamment critiqué pour avoir retiré une subvention à un directeur de théâtre de Lyon (Rhône) qui l'avait critiqué, la ministre a dénoncé une "brutalité dans la méthode, c'est-à-dire une décision unilatérale de retirer une subvention sans en discuter avec les partenaires, et sur des critères qui ne sont pas clairs". "Les propos d'un directeur ne doivent pas rentrer en compte dans l'attribution des subventions", a-t-elle ajouté. Rima Abdul Malak a enfin indiqué ne pas être favorable à une fusion entre France Télévisions et Radio France.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.