Festival de Cannes 2023 : "Tiger Stripes" de la malaisienne Amanda Nell Eu sacré à la Semaine de la Critique
Un premier film qui a touché le jury de la Semaine de la Critique, mené par Audrey Diwan qui lui a attribué le Grand prix. Tiger Stripes la Malaisienne Amanda Nell Eu est un récit d'émancipation. On suit le parcours et l'évolution de Zaffan, 12 ans, qui vit dans une petite communauté rurale de Malaisie et voit son corps se transformer à une vitesse inquiétante. Parfois gore, il est par certains aspects comparé à Grave de Julia Ducournau, découverte à la Semaine de la critique en 2016, puis récompensée de la Palme d'or en 2021 pour Titane.
L'adolescence récompensée
Le prix French Touch du jury a été décerné à Il pleut dans la maison de la jeune réalisatrice belge Paloma Sermon-Daï, un film sur deux adolescents livrés à eux-mêmes, le temps d'un été caniculaire.
Le jury présidé par la Française Audrey Diwan a par ailleurs décerné le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation à Jovan Ginic pour Lost Country, du Serbe Vladimir Perisic. Le film explore les relations entre Stefan, 15 ans, et sa mère, porte-parole du parti au pouvoir, lors de manifestations contre le régime de Milosevic en 1996.
Dans le reste du palmarès, Le Prix Fondation Gan à la diffusion, doté de 20.000 euros, a été remis à la société Pyramide, distributeur en France d'Inchallah un fils du Jordanien Amjad Al Rasheed, qui raconte la lutte d'une femme contre une société où ne pas avoir un descendant mâle peut changer une vie.
Enfin, le Prix SACD (société des auteurs et compositeurs dramatiques) a été remis à la Française Iris Kaltenbäc pour son premier long métrage, Le Ravissement. Un film sur la solitude urbaine portée par Hafsia Herzi, en sage-femme parisienne prête à tout pour donner un sens à sa vie.
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