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Gérard Depardieu s'offre une résidence en Belgique

Le quotidien belge "Le Soir" affirme que l'acteur a acquis un bien immobilier à Néchin, village où résident de nombreux Français, dont de très fortunés.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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L'acteur Gérard Depardieu passe en scooter devant le restaurant Drouant, où a lieu la remise du prix Goncourt, le 7 novembre 2012 à Paris. (MAXPPP)

CINEMA - Exil fiscal ou simple coup de cœur pour le plat pays ? Actuellement à l'affiche d'Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté au cinéma, le comédien Gérard Depardieu s'est rendu lundi 5 novembre en Belgique "pour signer chez un notaire l'achat d'un bien immobilier à Néchin", rapporte le quotidien belge Le Soir. Après les demandes de naturalisation de Bernard Arnault et d'Hugues Taittinger, ce nouvel épisode renvoie au débat sur l'attractivité fiscale de la Belgique.

"Impossible de dire pour l’instant si 'Obélix' compte réellement s’établir dans la commune du Hainaut occidental et ainsi échapper à l’impôt sur la fortune français qui a déjà fait fuir bon nombre d’autres compatriotes avant lui, tempère le quotidien. Mais difficile d’y voir un simple investissement immobilier : Néchin n’étant pas connue outre mesure que pour abriter de nombreux Français et parmi eux, les Mulliez, milliardaires de la grande distribution (Auchan)."

Exil fiscal ou envie de changer d'air ?

La question est posée dans un reportage de la télévision belge, tourné jeudi 8 novembre. Un reporter de la  RTBF a parcouru les rues de Néchin à la recherche du comédien ou de sa nouvelle demeure. Dans la "rue des milliardaires", on retrouve des villas appartenant à des Français très fortunés, comme les Mulliez, propriétaires d'Auchan, explique le journaliste.

Depardieu s'est offert un pied-à-terre côté belge ( RTBF via EVN)

Interrogé en septembre par francetv info, l'avocat spécialisé Eric Desmorieux rapportait que "les avocats fiscalistes belges ont coutume de dire que leur pays est le paradis fiscal des rentiers". Il mentionnait les impôts "faibles sur les intérêts de l'argent placé, mais aussi sur les dividendes" ainsi qu'une fiscalité "très intéressante" sur les droits de succession.

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