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Vidéo Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, a d’abord été un héros de romans d’espionnage vendus à des millions d’exemplaires

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VIDEO. OSS 117
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

L’écrivain Jean Bruce a créé ce personnage d’espion de l’Office of Strategic Services en 1949. Ce résistant avait lui-même rencontré, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent de ce service de renseignement américain portant le matricule 117… Extrait du magazine "20h30 le samedi" diffusé le 19 juin 2021, juste après le journal de France 2.

OSS 117, de son vrai nom Hubert Bonisseur de La Bath, incarné aujourd’hui au cinéma par Jean Dujardin (Le Caire, nid d’espions, Rio ne répond plus et, le 4 août 2021, Alerte rouge en Afrique noire), a-t-il toujours été aussi tête à claques ? Pas vraiment. Et c'est un personnage né... en 1949, sous la plume de Jean Bruce, un homme aux mille et une vies.

"Il a été impresario, secrétaire d’un maharaja, représentant en moutarde, vendeur de cravates... raconte l’écrivain Philippe Lombard au magazine '20h30 le samedi' (replay), et renvoyé de la police parce qu’il avait publié un petit journal qui s’appelait Le Poulet enchaîné…" Et à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le futur créateur de l’espion américain travaillant pour l’Office of Strategic Services, l’ancêtre de la CIA, fait une rencontre décisive...

260 romans traduits en 17 langues et vendus dans le monde entier

"Jean Bruce, qui a fait partie de la Résistance, a intégré les services de renseignement de l’armée, rappelle l’auteur du livre OSS 117. Les dossiers secrets (éd. Gaumont Vidéo). Au moment de la Libération, il va faire équipe avec un agent de l’OSS, les premiers services de renseignement américains, qui avait le matricule 117." Voilà comment OSS 117 est devenu le héros de 260 romans traduits en 17 langues et vendus dans le monde entier à des dizaines de millions d’exemplaires.

Jean Bruce affirmait : "Le roman d’espionnage est une littérature d’évasion, ou d’invasion, comme dit Jean Cocteau. On se laisse envahir par une histoire. On n’est plus soi-même pendant trois heures et l’on voyage." Et au départ, ce héros est un espion parfait, sûr de lui, brillant, sans failles : "Son regard clair à l’ironie tranquille, se posait sur les êtres et les choses, avec cette assurance née d’une vie riche en aventures", écrivait son inventeur.

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