Le réalisateur Claude Lelouch de retour à Deauville pour célébrer le centenaire des Planches

À l’occasion du centenaire des Planches de Deauville en 2024, Claude Lelouch est venu honorer, avec quelques jours d’avance, la fête des amoureux. Un retour, 59 ans après son film "Un homme et une femme".
Article rédigé par franceinfo Culture - Joanne MASSARD
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
A l’occasion du centenaire des Planches de Deauville en 2024, le réalisateur Claude Lelouch est venu honorer la fête des amoureux. (FRANCE 3 CAEN)

À l’appel de Deauville, Claude Lelouch répond toujours présent. Et ses fans lui en sont reconnaissants. À l’occasion du centenaire des Planches, le réalisateur est venu honorer, avec quelques jours d’avance, la fête des amoureux.

L'occasion aussi, le temps d'une balade sur les Planches, de raconter de belles anecdotes sur son film Un homme et une femme, tourné en ces lieux il y a 59 ans. C'est avec ce film qu'il a immortalisé les planches de Deauville, aujourd'hui devenues mythiques.

sur son film "Un Homme et une femme", tourné en ces lieux en 1965.
Sous la pluie hivernale, Claude Lelouch a raconté de nombreuses anecdotes sur son film "Un Homme et une femme", tourné en ces lieux en 1965. (FRANCE 3 CAEN)


"C’est à Deauville que j’ai eu l’idée de faire Un homme et une femme", témoigne Claude Lelouch devant de nombreux fans venus le rencontrer le temps d'une balade cinéphile à Deauville.

"C’est un metteur en scène que j’aime beaucoup, je le suis depuis toujours !", avoue un fan de la première heure, "Chabadabada Chabadabada", chantonne une femme dans la foule. Des notes entêtantes, connues de tous. Des notes pour un succès mondial, celles de la musique du film culte. 

"C'est un petit miracle, j'en profite"

En 1965, Claude Lelouch est déprimé. Le hasard le mène sur les Planches de Deauville. Et c’est là que naît l’histoire d’Un Homme et une femme : "Quand je suis venu ici, j’étais dans les emmerdes. J'avais des gros soucis financiers. Je venais de faire un film qui ne marchait pas. Et puis tout d’un coup, la lumière est arrivée, c’était la sortie du tunnel", raconte-t-il avant de poursuivre : "Comment les histoires arrivent dans la tête des gens ? On ne sait pas. Il ne faut pas expliquer les miracles, c’est un petit miracle, j’en profite".

Et si les Planches avaient déjà leur célébrité avant le long-métrage, depuis 60 ans, Deauville profite, encore et toujours, de la renommée internationale de cette histoire d’amour cinématographique entre Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée, comme en témoigne Philippe Augier le maire de la ville : " L’image que porte ce film, le romantisme et le glamour fait partie maintenant de l’image de Deauville. C’est pour ça que très souvent, on essaye de faire des événements avec Claude, notamment au moment de la Saint-Valentin, car il incarne le romantisme de la plage de Deauville", explique-t-il.

Pour sa venue cette année, un beau cadeau attendait aussi les fans du cinéaste : une Ford Mustang, réplique à l’identique de celle du film, posée sur les Planches.

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