Sida : "120 battements par minute" rend hommage au travail d'Act Up
Le réalisateur de 120 battements par minute, Grand Prix du jury à Cannes, plonge le spectateur dans les années noires de la lutte contre le sida menée par les militants d'Act Up.
Au début des années 90, le sida tue depuis dix ans dans l'indifférence générale. L'association Act Up Paris décide de réagir avec des méthodes radicales. Des images-chocs et des slogans percutants pour alerter l'opinion qui ont marqué le réalisateur de 120 battements par minute, Robin Campillo, militant de l'association à l'époque. Ce film, tourné presque comme un documentaire, ramène le spectateur près de vingt ans en arrière.
Au cinéma à partir du 23 août
En 1993, Act Up place un préservatif géant sur l'Obélisque de la Concorde ou du faux sang lancé au visage d'un médecin. Actuellement, l'association milite toujours, mais de façon moins médiatique. Le film raconte la maladie, mais aussi la passion déchirante entre deux militants qui vivent en parallèle leur combat politique et leur histoire d'amour. Un film à la fois romanesque et plein de fougue sur un sujet dramatique qui rappelle qu'il est possible de mourir d'aimer.
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