Un casque original de Dark Vador réalisé en 1980 est actuellement exposé à Lyon

L'un des casques de Dark Vador est le nouveau pensionnaire du Musée Miniatures et Cinéma de Lyon. Pièce iconique de la saga Star Wars, il a servi sur le tournage de “L’empire contre-attaque" en 1980.
Article rédigé par franceinfo Culture - Joanne Massard
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Symbole de l'un des plus célèbres méchants du cinéma, le casque de Dark Vador est un mélange de casque de samouraï et de casque allemand de la Seconde guerre mondiale. (FRANCE 3 LYON)

Le côté obscur de la force s’est emparé du Vieux Lyon. L'un des casques originaux de Dark Vador est le nouveau pensionnaire du Musée Cinéma & Miniatures. Depuis son acquisition, les passionnés de "la Guerre des étoiles" sont déjà nombreux à venir en pèlerinage pour le voir. 

Ce casque original de DarkVador a été entièrement réalisé à la main.
Ce casque original de DarkVador a été entièrement réalisé à la main. Ce casque original de DarkVador a été entièrement réalisé à la main. (FRANCE 3 LYON)

Symbole de l'un des plus célèbres méchants du cinéma, l'objet est un mélange de casque de samouraï et de casque allemand de la Seconde guerre mondiale. Il aurait été porté par l’acteur David Prowse dans la première scène du film où apparaît le seigneur noir.  

Pour accompagner l'arrivée de cette pièce rare dans sa collection permanente, le musée a invité l’un de ses créateurs, le sculpteur et designer britannique Brian Muir. Il avait 23 ans la première fois qu’il a travaillé sur Star Wars. Certains passionnés l’appellent "le père de Dark Vador" : “Au tout départ, je suis parti d’un simple croquis réalisé par le graphiste du film John Mollo. Ça ne devait pas faire plus de 10 cm de haut. C’était juste quelques coups de crayon dessinés à la main. Le problème quand vous êtes sculpteur, c’est que vous devez travailler sur un objet à 360 degrés. Donc il a fallu se poser plein de questions. Voilà ma première rencontre avec Vador”, explique-t-il. 

À l’époque de sa fabrication, pas d’imprimante 3D. Sa réalisation a ainsi nécessité différentes techniques de moulage et de tirage en fibre de verre : "C'est extraordinaire car très peu de casques ont été fabriqués pour le film. Ce qui me touche particulièrement, c'est que Brian Muir l'a sculpté à la main. On a vraiment la touche de l'artiste, on peut voir tous les petits détails, tout n'est pas complètement symétrique, il y a des défauts et c'est ce qui le rend intéressant", explique Julien Dumont, le directeur du Musée Cinéma & Miniatures du Vieux-Lyon.

Aujourd'hui, racheté à un collectionneur, ce casque devrait permettre au musée, dont la vocation est de célébrer le travail des artisans du cinéma, de franchir à nouveau cette année la barre de 300 000 visiteurs.

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