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Festival d'Avignon : une première journée entre sifflets et ovations

Le 69ème festival d’Avignon a débuté samedi avec deux spectacles très contrastés. La première du "roi Lear" de Shakespeare, mis en scène par le directeur du festival Olivier Py, a été très diversement appréciée dans la cour d’honneur du Palais des Papes.
Article rédigé par franceinfo
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  ("Le roi Lear" de Shakespeare, mis en scène par Olivier Py, dans la cour d'honneur du Palais des Papes © MAXPPP)

  L'ouverture du 69ème festival d'Avignon a été particulièrement mitigée. Deux spectacles étaient présentés et les spectateurs leur ont offert un accueil bien différent. 

La première du Roi Lear de Shakespeare, mis en scène par le directeur du festival Olivier Py, a été très diversement apprécié. Le reportage de Thierry Fiorile

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Des applaudissements, un seul rappel et des sifflets pour Le roi Lear

Le roi Lear  de Shakespeare mis en scène par Olivier Py, le directeur du festival d'Avignon, devait être emphatique. C’est la marque de fabrique d’Olivier Py dont les comédiens savent mêler humour potache et sens tragique. Mais avec cette traduction du metteur en scène lui-même, c’est le grossier voire le vulgaire qui est apparu sur scène, où les hurlements ont vite fait de lasser. Pourtant l’affaire était réglée en deux heures et demie mais le temps est l’axe au théâtre.

 

Le triomphe pour "Des arbres à abattre"

Dans l’après-midi, les quatre heures et demie de la pièce de Thomas Bernard Des arbres à abattre  sont passées très vite. La troupe polonaise de Krystian Luppa a murmuré ce texte puissant et l’a fait vibrer au fond de l’âme humaine. C’est une satire intraitable de la vanité des artistes, des compromissions des notables de la culture qui ont trahi leurs engagements de jeunesse.

Une partition subtile, jouée à l’unisson, qui a reçu un accueil triomphal. Étrange première journée dans ce festival, faut-il voir un lien entre le vacarme de la cour d’honneur et la subtile musique de Krystian Luppa qui dénonce la vacuité de l’époque, à voir.

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