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Polnareff sur Johnny Hallyday : "Peut-être aurait-il préféré disparaître sur scène, devant un public qui l'a mis là où il était"

Après la mort de Johnny Hallyday, le chanteur Michel Polnareff s'est dit, sur franceinfo, "évidemment très triste d'avoir perdu un ami, mais savoir qu'il ne souffre plus me réconforte dans cette perte". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Michel Polnareff et Johnny Hallyday dans le film "J'ai tout donné", en 1973. (COLLECTION CHRISTOPHEL / AFP)

Le chanteur Michel Polnareff rend hommage, mercredi 6 décembre, sur franceinfo, à Johnny Hallyday, mort dans la nuit de mardi à mercredi, affirmant que l'artiste a "complètement révolutionné le music-hall", au début des années 1960.

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Le chanteur explique avoir découvert "l'idole des jeunes" à l'âge de 16 ans : "Je l'ai découvert à l'Alhambra en première partie de Raymond Devos, j'ai pris deux claques à cause de lui parce que mon père n'aimait pas du tout que j'aime ce genre de personnage. Moi j'aimais ce genre de personnage, j'ai trouvé qu'il avait révolutionné complètement le music-hall à cette époque."

"C'était un extraordinaire interprète, j'ai une admiration sans borne pour lui, surtout pour son courage, pour ce qu'il a fait, surtout les Vieilles Canailles [tournée avec Eddy Mitchell et Jacques Dutronc pendant l'été 2017], où on sait tous qu'il l'a quand même faite à la Molière. Il aurait pu disparaitre à ce moment-là, peut-être même qu'il aurait préféré disparaître sur scène, disparaître devant un public qui l'adore, qui l'a mis là où il était : un vrai héros, dans son interprétation, dans son talent et son courage" souligne Michel Polnareff.

"Je suis très, très catastrophé par la disparition de mon ami Johnny, mais, en même temps, je pense que quand on a un ami qui souffre, ce serait très égoïste de vouloir le laisser rester. J'ai donc des sentiments partagés. Je suis évidemment très triste d'avoir perdu un ami, mais savoir qu'il ne souffre plus me réconforte dans cette perte", ajoute l'artiste

Michel Polnareff garde surtout "de lui, cette espèce de volonté de plaire à son public, le grand respect du public."

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