Le graffiti, un art qui s'embourgeoise ?
Les galeries exposent des fresques, les graffeurs sont reconnus, et les villes laissent des espaces aux artistes.
Pour eux, l'art de la rue, c'est toujours la nuit. Une équipe de France 2 a suivi un groupe de graffeurs. Pendant que deux d'entre-eux vont guetter le passage, un troisième va s'attaquer aux toits de Paris. Un acte de vandalisme, interdit par la loi. Il risque jusqu'à 75 000 euros d'amende et cinq ans de prison, mais c'est cette adrénaline qu'il recherche.
Vendus au prix fort
Le graffiti n'est qu'une partie de l'art de rue, qui s'expose dans le monde entier. Mais depuis une vingtaine d'années, c'est aussi un marché avec ses vedettes, comme l'anglais Banksy. Si le dessin de rue est gratuit et souvent symbolique, il est aussi de plus en plus toléré, et les politiques municipales n'hésitent pas à laisser des espaces libres aux artistes, comme sur un grand mur parisien, à côté des terrasses des attentats du 13 novembre.
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