Littérature : "Pour moi, mon père n’allait pas mourir" confie Nina Bouraoui, autrice de "Grand Seigneur"
L’écrivaine franco-algérienne Nina Bouraoui publie son dernier livre, Grand Seigneur (JC Lattès), dans lequel elle renoue avec son père décédé. "Pour moi, mon père n’allait pas mourir", confie-t-elle. "En racontant l’histoire de mon père, de son agonie à Jeanne-Garnier, je l’ai vu raconter cette histoire universelle : qu’est-ce que c’est de perdre un père, (…) qu’est-ce que c’est d’embrasser la vie dans un lieu où la mort réside", décrit-elle. Pour celle qui a dû quitter l’Algérie à 14 ans, c’est son père qui lui a donné le goût de l’écriture. "Son activité, l’écriture, était une activité masculine, virile, il fallait que je me l’approprie", se souvient-elle.
Nina Bouraoui salue le discours de Judith Godrèche aux César
Interrogée sur le discours de Judith Godrèche aux César, Nina Bouraoui salue l’actrice qu’elle a trouvée "très courageuse et très seule". "Lorsqu’il s’agit d’abus sur les femmes, c’est comme si on induisait toujours cette idée soit qu’elle ment, que ça ne s’est pas passé comme ça, ou qu’elle en est à l’origine. C’est la pire des violences", ajoute-t-elle.
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