Mort de Bernard Pivot : "Les Français perdent le plus grand prof de lettres qu'on ait jamais eu", salue l'écrivain Philippe Labro
"Non seulement je perds un ami, mais les Français perdent un ami et le plus grand prof de lettres qu'on ait jamais eu", a déclaré lundi 6 mai sur franceinfo l'écrivain et journaliste Philippe Labro après la mort de Bernard Pivot à l'âge de 89 ans.
"Bernard a fait pour nous écrivains, et pour la littérature d'une manière générale, un travail extraordinaire", salue Philippe Labro, qui assure que "petit à petit, on va se rendre compte à quel point Bernard a joué un rôle majeur dans la défense du livre, dans la découverte de certains auteurs".
"C'est une perte inouïe. Il était libre, indépendant, et il avait une capacité à faire aimer les bouquins."
Philippe Labro, journaliste et écrivainà franceinfo
"C'est un homme dont on ne se rend pas compte à quel point il a pesé", a-t-il poursuivi, allant jusqu'à parler de "l'une des figures les plus importantes de la vie culturelle française depuis trente à quarante ans". "Je l'aimais d'amour et d'amitié", ajoute Philippe Labro, évoquant tour à tour "sa verve, son bagout, son intelligence, son honnêteté, son humour".
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