Cet article date de plus de six ans.

Pour les ados, "c'est très dur de vivre dans cette société compétitive et précaire"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Pour les adolescents, "c'est très dur de vivre dans cette société compétitive et précaire"
Pour les adolescents, "c'est très dur de vivre dans cette société compétitive et précaire" Pour les adolescents, "c'est très dur de vivre dans cette société compétitive et précaire" (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Psychologue, Samuel Dock est invité dans le "Soir 3" lundi 4 juin pour parler de son livre "Punchlines - Des ados chez le psy".

Avec cet ouvrage, Punchlines - Des ados chez le psy, "je voulais montrer qu'on peut tenir, rester solides et cohérents face à l'agressivité des jeunes au moment de l'adolescence", affirme Samuel Dock.

Les adolescents fascinent ce psychologue "par leur créativité, leur inventivité, leur énergie, leur vivacité et leur capacité à puiser dans leur environnement culturel, familial, scolaire de quoi se représenter leurs angoisses, ce qui les affecte, les transformations du pubertaire qui les secouent".

Adolescence, âge compliqué

L'adolescence est "un âge intrinsèquement compliqué. Il s'agit de réussir à renoncer à la dépendance infantile et réussir à devenir un adulte cohérent, autonome, responsable. C'est une ébullition pulsionnelle, sexuelle, psychologique que j'essaie d'accompagner par mon écoute", explique-t-il dans le "Soir 3" lundi 4 juin.

"La majeure partie du temps, ce sont les parents qui me les envoient, car ils ne savent pas répondre à leur détresse que l'adolescent ne verbalise pas forcément, mais peut l'exprimer par de l'échec scolaire, des scarifications, des troubles de conduite alimentaires", confie Samuel Dock.

"C'est très dur pour eux de vivre dans une société aussi compétitive, de plus en plus précaire", ajoute-t-il. "L'enjeu de l'adolescence est de développer sa personnalité, et j'espère les y aider. Il faut être une écoute attentive, mais pas intrusive".

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.