"J'étais en traitement, mais je n'ai pas arrêté d'être actif", confie Florent Pagny qui se bat contre le cancer depuis 2 ans

Arrêter de fumer lui a "éclairci la voix", explique le chanteur, qui vient d'enregistrer une chanson en soutien au fondateur de Sea Sheperd, Paul Watson.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Florent Pagny fait partie des jurés de "The Voice", sur TF1. (Bureau 233 / Etienne Jeanneret)

"Je pense qu'on peut jongler avec tout ça si le destin fait bien les choses", confie Florent Pagny au micro de franceinfo. Le chanteur de 62 ans, en rémission d'un cancer des poumons "va bien" : il a déjà repris les tournages d'émission après deux saisons d'absence. "J'étais en traitement, mais je n'ai pas arrêté d'être actif", sourit-il au micro de Célyne Baÿt-Darcourt entre deux sessions d'auditions à l'aveugle de l'émission The Voice sur TF1.

"J'ai pu terminer une saison malgré les chimios, raconte le chanteur. J'ai fini par faire des festivals, au milieu j'ai fait une rechute, j'ai été traité, j'ai pu, en plus, faire une émission de télé, enregistrer un album parce que ce n'est pas du travail, c'est un destin, c'est une vie, tant qu'on a l'énergie et la force, on le fait."

Arrêter de fumer lui a "éclairci la voix", explique Florent Pagny. "Je me suis retrouvé à chanter des choses avec plus de facilité !", glisse-t-il, alors qu'il vient d'enregistrer un nouveau single en soutien au fondateur de Sea Sheperd, Paul Watson, intitulé Le dernier mot.

Une chanson pour Paul Watson

A l'initiative du groupe marseillais Carré Blanc et Francis Lalanne, Florent Pagny chante avec une trentaine d'autres artistes dont Zazie, Véronique Sanson, David Hallyday et Nicoletta pour le militant écologiste détenu au Groenland et menacé d'extradition vers le Japon. "Il faut qu'il reste dans l'espace Schengen, qu'on bouge et qu'on attire l'attention maintenant."

"Moi, l'injustice, ça m'a toujours révolté", raconte Florent Pagny pour expliquer sa participation à cette œuvre collective. "Le mec, quand même, depuis plus de 40 ans, il considère qu'il faut faire attention à ce qu'il se passe dans les océans, ça peut sauver l'humanité. Alors que l'humanité fasse quelque chose pour sauver ce mec-là !

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