Laura Smet et David Hallyday veulent faire geler les royalties sur les albums de Johnny
Les aînés du chanteur ont assigné en référé les trois maisons de disques du rockeur pour faire geler 75% des revenus sur les albums, révèle mardi BFMTV. Actuellement, c'est la veuve du chanteur, Laeticia Hallyday, qui touche ces royalties.
Une nouvelle bataille judiciaire s'ouvre dans l'héritage de Johnny Hallyday. Ses deux aînés, Laura Smet et David Hallyday, ont assigné en référé les trois maisons de disques du chanteur à savoir Universal, Warner et Sony, révèle, mardi 13 novembre, BFMTV, une information confirmée à franceinfo. Le but est simple : faire geler 75% des royalties, autrement dit le pourcentage des revenus liés aux ventes des disques versé à l'artiste. Aujourd'hui, conformément au testament américain du chanteur, ces royalties sont versés à sa veuve, Laeticia Hallyday. Le tribunal de Paris examinera cette requête le 27 novembre.
800 000 euros par an en moyenne
"L'enjeu financier est de taille, d'autant que les royalties constituent la principale source de revenus pour Laeticia Hallyday", souligne BFMTV. Et la chaîne d'information de rappeler que chaque année Johnny Hallyday touchait en moyenne 800 000 euros sur les ventes de ses albums. Or, cette année et l'année prochaine, ces revenus pourraient être bien plus importants avec la sortie de l'album posthume de Johnny Hallyday, Mon pays c'est l'amour, déjà écoulé à plus d'un million d'exemplaires en trois semaines.
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