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Rock en Seine 2023 : révisez les Strokes en huit tubes avant leur concert

Très attendu, le groupe de rock new-yorkais se produira pour la première fois au festival ce dimanche. Parmi leurs six albums, Franceinfo a sélectionné huit tubes à réviser avant leur concert.
Article rédigé par Juliette Pommier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 4min
Julian Casablancas et son groupe de rock new-yorkais The Strokes, en concert au  Bilbao BBK Live music festival, en Espagne, le 12 juillet 2019. (JAVIER ZORRILLA / EFE via MaxPPP)

Avis aux amateurs : Julian Casablancas et ses acolytes des Strokes débarquent sur la grande scène de Rock-en-Seine, ce dimanche 27 août, pour la première fois de leur carrière. Un concert inédit qui viendra clôturer l'édition 2023 du festival. Depuis sa création en 1998, le groupe de rock new-yorkais a sorti six albums et pas mal de tubes. Avant de plonger dans la fosse, franceinfo Culture vous fait réviser vos classiques.

1"Is This It" (2001)

Au début des années 2000, les Strokes présentent leur premier album Is this it. Carton plein : le disque est salué par le public et la critique, qui y voit une résurgence du rock. Selon The Observer, nombre d'héritiers de Julian Casablancas et son groupe, tels que Franz Ferdinand ou les Libertines, n'auraient pas connu un tel succès sans Is This It. En 2019, l'album s'était écoulé à 2 500 000 exemplaires à travers le monde.

2"Last Nite" (2001)

Autre morceau issu du premier album des Strokes, Last Nite raconte les déambulations nocturnes d'un homme qui vient de rompre avec sa compagne, lassé de l'entendre répéter qu'il ne fait pas assez attention à elle. Une fois seul, il est gagné par la mélancolie : "Oh, people, they don't understand / No, girlfriends, they don't understand / In spaceships, they won't understand."

3"Reptilia" (2003)

Deux ans après Is This It, les Strokes reviennent avec Room on Fire, un disque enregistré en seulement trois mois. Le titre de ce nouvel album est inspiré au groupe par les paroles de Reptilia : "The room is on fire as she's fixing her hair" (la pièce est en feu alors qu'elle se recoiffe, NDLR). Dans ce morceau, Julian Casablancas chante les difficultés d'un personnage pris en étau entre les attentes des autres et son désir d'avancer selon ses propres règles.

4"Juicebox" (2005)

En 2005, les rumeurs vont bon train : le quintet new-yorkais concocterait un troisième disque. À l'automne, le titre Juicebox fuite, pour le plus grand déplaisir du groupe qui sort en janvier 2006 le tant attendu First Impressions of Earth. Initialement baptisé Dracula's Lunch, Juicebox évoque la frustration d'un désir non réciproque, dont il est pourtant impossible de se détacher.

5"You Only Live Once" (2005)

Dans le clip de You Only Live Once, les Strokes, tout de blanc vêtus, sont postés dans une sorte de cale métallique. Alors qu'ils entonnent les paroles du refrain, "Oh don't, don't, don't get up", les murs du décor se couvrent d'une substance noirâtre. Des flots de liquide se déversent dans la pièce et le groupe new-yorkais finit par se noyer dans ces eaux troubles. Comme un clin d'œil au clip d'It's Only Rock'N'Roll (but I Like It) des Rolling Stones, dans lequel Mick Jagger et ses acolytes jouent dans une pièce peu à peu recouverte de mousse.

6"Under Cover of Darkness" (2011)

Tiré du quatrième album des Strokes, Angles, le titre Under Cover of Darkness évoque, en apparence, le départ difficile d'un homme pour le front. Mais d'autres y lisent aussi les tensions qui surgissent parfois au sein du groupe, éprouvé par des tournées mondiales à rallonge et des excès en tous genres. "I’ve been saying we’re beaten down, I won’t say it again [...] get up in the morning give it your all”, entonne Julian Casablancas.

7"The Adults Are Talking" (2020)

En pleine pandémie de Covid-19, le groupe new-yorkais dévoile son sixième album, The New Abnormal, produit par la légende Rick Rubin, après sept ans d'absence. Des années marquées par de fortes dissensions entre les membres des Strokes, chacun s'étant essayé à des projets solos. Aux manettes du clip futuriste de The Adults Are Talking, le réalisateur Roman Coppola, avec lequel les Strokes ont déjà collaboré pour Hard to Explain, Last Nite ou 12:51.

8"Ode To The Mets" (2020)

Avec Ode To The Mets, les Strokes rendent hommage à l'une des plus célèbres équipes de baseball, de New York. Fan immodéré des Mets, Julian Casablancas a commencé à écrire ce morceau en 2016, suite à la défaite de l'équipe en Ligue nationale de baseball. Pour son clip, le chanteur a fait appel au réalisateur Warren Fu, collaborateur régulier des Strokes. Sous sa houlette huit animateurs ont dessiné le passage du temps, de la Préhistoire à un New York englouti par l'océan.

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