Rock en Seine : après trois ans d'absence, le festival fait son grand retour
C'est enfin l'heure du retour pour le festival Rock en Seine, jeudi 25 août. La dernière véritable édition remonte à 2019, et même s'il a fallu digérer l'annulation des très attendus Rage Against The Machine, cette nouvelle édition sera importante à bien des égards.
Il n'y aura pas de cinquième soir à Rock en Seine, mardi prochain. Matthieu Ducos, le directeur du festival, se remet de l'annulation de Rage Against The Machine et explique que "cette déception s’est un peu muée en énergie et en sursaut pour faire que les quatre journées qui restent laissent une trace belle et indélébile pour les festivaliers".
Alors certes, il y aura bien quatre jours de concerts, un de plus qu'en 2019. Des noms ronflants et très rock, emmenés par Nick Cave et les Anglais d'Arctic Monkeys qui viennent pour la troisième fois au domaine national de Saint-Cloud. Selon Matthieu Ducos, "Arctic Monkeys est un groupe qui est déjà venu sur le festival mais qui est cité tous les ans quasiment. Quand on arrive à combler la wishlist des festivaliers c’est le meilleur moyen de lancer une programmation".
Objectif : vendre tous les billets
Avec l'obligation financière de vendre quasiment tous ses billets, Rock en Seine affronte depuis trois ans la tempête post-Covid. Construire une affiche solide, avec quelques artistes peu ou pas vus ailleurs, comme Kraftwerk, The Blaze, Tame Impala ou Yungblud était donc une obligation
Pour les artistes, c'est aussi la rentrée. Après avoir pris la crise du Covid de plein fouet, Izïa conclura son été de retour sur les festivals, samedi 27 août, en participant à son premier Rock en Seine. "C’est très excitant, avec cet album Citadelle j’ai suscité un nouvel intérêt. Je me suis un peu réinventée et tous les programmateurs de festival sont venus nous voir sur scène. On a eu un show tellement solide, c’est aussi pour ça que c’était tellement frustrant de ne pas tourner en festival".
Tout est réuni pour faire de cette résurrection une édition mémorable. Mais le passé proche, entre crise et annulations, a montré qu'il ne fallait jurer de rien. À Rock en Seine, on attendra lundi matin pour faire les comptes.
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