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"Toujours plus de créations, toujours plus d'émergences" : la 47e édition du Printemps de Bourges s'achève

Cinq jours de musique et de créations : le Printemps de Bourges, 47e du nom, referme ses portes samedi 22 avril.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le rappeur Dinos sur scène lors du Printemps de Bourges, le 19 avril 2023 (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Bourges, capitale de la création : c'est ce que souhaitait le directeur du Printemps, Boris Vedel, forcément heureux : "C'est une édition qui s'est nourrie de ces années un peu particulières qu'on vient de traverser, dans lesquelles on a expérimenté pour continuer d'exister, avec toujours plus de créations, toujours plus d'émergences."

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Si la fréquentation a été plutôt bonne, les créations autour des albums mythiques de 1972 et la "carte blanche" donnée à Thomas de Pourquery, renversant, ont marqué quelques temps forts. Tout comme le retour de Juliette Armanet sur la grande scène pour la deuxième année de suite. Et il y a les nombreux artistes venus présenter leurs nouveaux projets, leur nouveau disque, leur nouveau live comme Lucie Antunes et son virage plus dansant et électro. "Les faire kiffer, me faire kiffer. Moi, je dis tout le temps que j'adore être maître de cérémonie parce qu'en fait mon kif c'est d'être la vieille daronne en bout de table qui voit ses enfants s'amuser. Et je vois tout le monde prendre du plaisir."

"Ce que j'aime par dessus tout, c'est voir les gens perdre le contrôle. Ça, j'adore. Et c'est pour ça que j'écris cette musique. C'est justement pour leur leur offrir la possibilité, dans un moment donné, de lâcher prise."

Lucie Antunes

à franceinfo

Il y aura aussi eu la confirmation du talent du rappeur Prince Waly ou le retour des Psychopathic Monks. Alors que le hip-hop est triomphant, à Bourges comme ailleurs, ils et elles font vibrer leur musique lors de concerts cathartiques et réparateurs. Artie et Clément, par exemple : "On est mieux préparés qu'en 2019. C'était de la découverte permanente. On sait dans quel état on a terminé en 2019 !" "Je pense que plus on avance dans cette société, plus les gens ont besoin d'espace réparateur parce que tout le monde se prend l'angoisse, de la violence de partout."

Et ils précisent que "80 % de ce disque ont été faits dans un contexte où on arrivait dans un studio et on ne savait pas si on allait refaire de la musique en live un jour dans notre vie."  Les (et nous) voilà rassurés : la musique live revit et elle se porte toujours très bien... au Printemps.

Printemps de Bourges : les temps forts de la 47e édition - Reportage de Yann Bertrand

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