Décès de Daniel Cordier : portrait d'un Compagnon de la Libération
Le grand résistant Daniel Cordier s’est éteint vendredi 20 novembre, à l’âge de 100 ans. Il est l'un des premiers à avoir rallié les Forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale. Un hommage unanime lui est rendu.
C’était une figure mythique de la Résistance. Daniel Cordier s’est éteint, vendredi 20 novembre, à l’âge de 100 ans. Le concerné a 19 ans, le 17 juin 1940, quand il entend le discours du maréchal Pétain qui annonce la capitulation de la France face à l’Allemagne. Il en est tout simplement révolté. "Ça a été un choc. Et puis, tout d’un coup, je me suis dit : 'Ce n’est pas vrai, c’est un vieux con, il n’a rien compris', il est trop vieux", témoignait-il le 16 juin 2010.
Un citoyen aux côtés de Jean Moulin
S’il n'a pas entendu l’appel du général de Gaulle le 18 juin, il rejoint tout de même Londres et s’engage dans la Résistance. S’agissant des propos du Général, Daniel Cordier avait d’ailleurs déclaré : "Je me souviendrai toujours de la première phrase : 'Je ne vous féliciterai pas d’être venus, vous n’avez fait que votre devoir.'" Le résistant est ensuite parachuté en France où il devient le secrétaire du chef de la Résistance : Jean Moulin. Cependant, il ne le connaîtra que sous son pseudo, Max.
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