Patrimoine : à la découverte de la dernière corderie au long de France

Une corderie, qui utilise les mêmes techniques depuis les années 40, fait la fierté de la Corrèze. Les artisans tirent leurs bobines à la main, ils marchent jusqu'à 10km chaque jour. "C'est un peu physique", avoue Marc Gitton, chef d’atelier. Stéphane Assolari, gérant de la corderie Palus, a repris l'entreprise au bord de la faillite en 2018. Depuis, le chiffre d'affaires a doublé. Derrière le rachat, il avait également le souhait de préserver une méthode de fabrication unique en France. "C'était un patrimoine en danger. J'ai trouvé qu'il y avait du potentiel, que l'on pouvait retrouver des marchés et que ça valait le coup de défendre ce savoir-faire artisanal", confie-t-il.

"Il ne faut pas que ça s'arrête là"

Lorsqu'il rachète l'entreprise, il n'a pourtant aucune connaissance en corderie. Il a pu compter sur le soutien d'une salariée, cordière dans l'atelier depuis 44 ans. Avec plaisir et passion, elle forme les nouveaux arrivants. "C'est très important de transmettre le savoir-faire. À un moment je prendrai ma retraite et il faut que ça continue, il ne faut pas que ça s'arrête là", souhaite-t-elle. Un apprenti a d'ailleurs été recruté, et il ne regrette pas son choix.