"De Grâce" sur Arte : "Un docker a été assassiné : on a été rattrapés par la réalité", racontent les producteurs de la série

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Pierre-Emmanuel Fleurantin et Vincent Mouluquet, producteurs de la série "De Grâce", diffusée ce jeudi 8 février sur Arte, reviennent sur le refus des dockers du Havre d'accueillir le tournage de leur fiction.
"De Grâce" sur Arte : "On a été rattrapés par la réalité" Pierre-Emmanuel Fleurantin et Vincent Mouluquet, producteurs de la série "De Grâce", diffusée ce jeudi 8 février sur Arte, reviennent sur le refus des dockers du Havre d'accueillir le tournage de leur fiction. (CYRIL BALTA / RADIO FRANCE)
Article rédigé par Ludovic Pauchant
Radio France
Pierre-Emmanuel Fleurantin et Vincent Mouluquet, producteurs de la série "De Grâce", diffusée jeudi 8 février sur Arte, reviennent dans le Talk de franceinfo sur le refus des dockers du Havre d'accueillir le tournage de leur fiction, qui a offert un premier grand rôle à Panayotis Pascot.

"On a été en contact avec des dockers et en fait on était un peu rattrapés par la réalité", explique Pierre-Emmanuel Fleurantin, l'un des deux producteurs de la série De Grâce, diffusée sur Arte TV et qui propose une plongée brute dans le monde des dockers du port du Havre avec le trafic de cocaïne en toile de fond, avec Panayotis Pascot en premier grand rôle.

>> "De grâce", une tragédie grecque au port du Havre

"Il y a eu un docker qui a été assassiné alors qu'on était en cours d'écriture, poursuit Pierre-Emmanuel Fleurantin. Le syndicat des dockers a une aversion pour les journalistes et assimile le travail de fiction et celui des scénaristes à celui du travail des journalistes. Ils n'ont pas voulu nous laisser accéder au port du Havre."

"Ne pas avoir accès au port du Havre n'était pas très grave : on a pu tourner dans la ville, dans toute sa splendeur, et on a finalement tourné sur les quais d'Anvers."

Pierre-Emmanuel Fleurantin

à franceinfo

"Ces petits soucis de fabrication ne devait pas nous arrêter, complète Vincent Mouluquet, co-producteur de la série. Nous avions à cœur de rendre hommage à une corporation, à une ville qui a souffert dans sa chair et de montrer que cette zone est grise, et qu'il ne s'agit pas d'accabler une corporation comme celle des dockers, que tout est possible et et qu'il fallait montrer, justement, cette complexité."

>> Retrouvez ici l'intégralité du Talk de franceinfo : 

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