Séries : une addiction à l'échelle mondiale
Pour certains spectateurs, les séries peuvent parfois devenir une véritable addiction. Révolution industrielle pour les chaînes, les producteurs et les plateformes, leur budget et leurs recettes rivalisent désormais avec le cinéma.
Elles envahissent tous vos écrans, rythment vos soirées ou vos week-ends, occupent même vos conversations au bureau ou entre amis. Peu importe, le genre, peu importe leur longueur, les séries fascinent et marquent toutes les générations. Depuis quatre ans, Rowena Ory Arnautovic ne peut plus s'en passer. Sur son écran défilent les dizaines de séries englouties. Par soir, elle peut regarder jusqu'à trois épisodes. Cette passion peut même empiéter sur son goût pour le cinéma. "Il peut m'arriver d'avoir un cinéma prévu un soir, et finalement d'annuler parce que je préfère regarder une série chez moi", explique-t-elle.
Des budgets de plus en plus élevés
Le concept est d'abord né sur papier, avec les premiers romans-feuilletons, comme Les Mystères de Paris d'Eugène Sue. Puis le petit écran diffuse les petits formats, comme Thierry la Fronde, Belle et Sébastien, et en 1994, Friends, un phénomène mondial. À l'époque, ces séries coûtent moins cher que le cinéma. Aujourd'hui, pour chaque saison, les budgets explosent. Pas encore sortie, et inspirée du film du même nom, la série Le Seigneur des Anneaux coûtera 90 millions pour dix épisodes, par exemple.
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