Le mouvement d'occupation des théâtres se durcit
Soixante dix lieux de culture sont occupés en France. Le mouvement a été lancé au début du mois de mars au théâtre de l'Odéon à Paris. Depuis, la colère se répand.
À Lille (Nord), un théâtre fermé depuis plus d’un an est occupé par une vingtaine d’intermittents, rejoints depuis quelques jours par des étudiants. “On s’est senti utile, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps”, explique une étudiante. Au théâtre national de Strasbourg (Bas-Rhin) des apprentis-comédiens ont investi les lieux pour réclammer la réouverture des lieux culturels. Le directeur du TNS, Stanislas Nordey, les soutient : “Je pense que toute mobilisation est un signal envoyé qu’il faut entendre et qu’il faut savoir saisir”.
Une représentation clandestine à Toulouse
Selon les syndicats, 70 théâtres sont concernés en France. À Bordeaux (Gironde), un groupe d’intermittents a investi le grand théâtre depuis jeudi 18 mars, avec le soutien de la mairie. Partout, la même revendication se fait entendre : la réouverture et le prolongement de l’aide aux intermittents, inquiets pour leur avenir. À Toulouse (Haute-Garonne), en soutien au mouvement, un théâtre a même ouvert illégalement le temps d’une représentation.
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