: Info franceinfo Cyberharcèlement contre Thomas Jolly : sept personnes interpellées cette semaine
Une première vague d’interpellation après la plainte pour cyberharcèlement déposée cet été par Thomas Jolly le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Sept personnes, une femme de 57 ans et six hommes âgés de 22 à 79 ans, ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête, selon une information de franceinfo de source proche du dossier. Elles ont été interpellées par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH). L'enquête est conduite par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris. En plus des six hommes, une femme de 57 ans a été interpellée. Et parmi ces sept personnes, au moins cinq ont été arrêtées mardi 22 octobre.
Les sept personnes seront convoquées le 5 mars prochain devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Elles devront répondre de menaces de mort, injures aggravées sur l'orientation sexuelle et religieuse et cyberharcèlement, à l'encontre de Thomas Jolly, a précisé une source judiciaire à franceinfo. Les suspects risquent 7 ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort prises pour cible
L'un des mis en cause était candidat suppléant lors des dernières élections législatives sous l'étiquette Reconquête, le parti d'extrême droite présidé par Éric Zemmour, a appris franceinfo. Un autre homme arrêté habite dans le Val-de-Marne. Selon les informations de franceinfo, cet homme âgé de 75 ans a pris soin d'effacer le contenu de son ordinateur avant de se rendre à sa convocation devant les enquêteurs. D'autres personnes ont été arrêtées notamment dans l'Hérault et dans les Alpes-Maritimes.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête le 31 juillet pour cyberharcèlement, après la plainte déposée par le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Thomas Jolly avait expliqué aux policiers "être la cible sur les réseaux sociaux de menaces et d'injures critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort", précise le parquet de Paris.
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