Cet article date de plus de neuf ans.

"Les Guignols de l'info" menacés de disparition, les internautes s'insurgent

Plusieurs centaines de messages ont été publiés sur Twitter pour protester contre la disparition de l'émission, et une pétition a même été mise en ligne. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La marionnette de "PPD", qui présente "Les Guignols de l'info", le 11 février 2009 sur le plateau de l'émission. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Canal + va-t-il dire "a tchao bonsoir" aux "Guignols" ? "Les Guignols de l'Info", l'une des émissions satiriques les plus emblématiques de la télévision française diffusée depuis 1988 sur la chaîne cryptée, risquent en effet de disparaître des écrans à la rentrée, selon une information rapportée par plusieurs médias mercredi 1er juillet.

"'Les Guignols de l'info' ne retrouveront pas l'antenne de Canal +, suite à une décision prise par Vincent Bolloré, patron du groupe", écrit ainsi Metronews, confirmant une information du site Puremedias. "Vincent Bolloré réunira les actionnaires du groupe, vendredi 3 juillet pour entériner la décision", continue le site, qui cite une source "proche de l'équipe des auteurs".

Pas de commentaire chez Vivendi

Selon Metronews, "le capitaine d'industrie n'appréciait que très moyennement le programme". Puremedias indique de son côté que  Vincent Bolloré envisagerait de faire passer l'émission à un rythme hebdomadaire. "Ni Vivendi, ni Canal + ne font de commentaire", a déclaré un responsable du groupe Bolloré.

Interrogé en février sur France Inter à propos de "l'esprit Canal", Vincent Bolloré avait déploré l'abus "de dérision" de la chaîne, regrettant une tendance à se "moquer des autres", un message à peine voilé adressé à l'émission phare de la chaîne cryptée.

 "de Greef vient de mourir une seconde fois !"

La nouvelle, qui survient deux jours après la mort d'Alain de Greef, l'ancien numéro deux de Canal+ dont les "Les Guignols" étaient l'invention, a suscité une grande émotion sur les réseaux sociaux. Plusieurs centaines de messages ont été publiés sur Twitter pour protester contre la disparition de l'émission, et une pétition a même été mise en ligne. Elle a récolté plus de 4 000 signatures en quelques heures.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.