Dakar 2024 : Kevin Benavides finalement vainqueur de la 3e étape après la pénalité de Pablo Quintanilla

Au lendemain de la victoire du Chilien José Ignacio Cornejo, son compatriote et coéquipier chez Honda, Pablo Quintanilla, pensait s'être adjugé la troisième étape de Dakar, lundi 8 janvier, au terme d'une première journée marathon avec une spéciale longue de 438 kilomètres entre Al Duwadimi et Al Salamiya. Mais il a finalement été pénalisé de six minutes, tandis que l'Espagnol Joan Berreda - initialement deuxième - a lui pris 12 minutes de pénalité.

Troisième à l'arrivée mais reclassé premier, l'Argentin Kevin Benavides (Red Bull KTM) a donc glané son neuvième succès sur le célèbre rallye-raid. Le podium définitif du jour est complété par l'Américain Ricky Brabec (Honda, à 1'11") et le Français Adrien Van Beveren (Honda, à 2'51"), cinquième du général à plus de 20 minutes.

Pas de quoi cependant inquiéter le leader du classement, le Bostwanais Ross Branch (Hero), qui a récupéré du temps sur la majorité de ses poursuivants à la faveur de sa cinquième place ce lundi. Il compte désormais 3'11" d'avance sur son dauphin, "Nacho" Cornejo.

Sam Sunderland privé de désert

De son côté, Sam Sunderland, double vainqueur du Dakar en 2017 et 2022, a été contraint à l'abandon en raison d'un incident mécanique sur sa GasGas, après seulement 11 kilomètres parcourus dans cette spéciale. Le motard de 34 ans a attendu plus de trois heures dans l'espoir qu'un véhicule puisse le dépanner en huile, avant de finalement décider d'abandonner sur les coups de 9h (heure française), selon les organisateurs.

Premier Britannique vainqueur du Dakar et encore favori cette année, Sam Sunderland a de nouveau subi un coup du sort à l'occasion de cette 46e édition. Il avait déjà abandonné l'épreuve en 2018, puis en 2023, dès la première étape en raison d'une chute. Il souffrait alors d'une fracture à l'épaule et d'une commotion cérébrale.

Au terme de cette spéciale, les concurrents encore en lice doivent retrouver leurs assistances et auront deux heures pour effectuer des réglages mécaniques sur leurs engins. Ils rallieront ensuite un bivouac, où les motos seront en régime de parc fermé jusqu'au prochain départ mardi.